Société médiévale
Communauté de moines placée sous l'autorité d'un abbé ou d'une abbesse. On appelle aussi abbaye l'ensemble des bâtiments qui abritent cette communauté.
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Cérémonie spéciale du Moyen Âge par laquelle le fils d'un seigneur était fait chevalier vers l'âge de 16 ans. C'était au cours de l'adoubement que le nouveau chevalier recevait son épée des mains du seigneur puis qu'il prenait possession de ses armes.
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Ensemble des travaux du sol nécessaires à l'exploitation des végétaux et à l'élevage des animaux utiles à l'homme, en particulier ceux qui sont destinés à l'alimentation humaine et animale.
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État d'une personne qui est encore au stade de l'apprentissage de son métier. Vers l'âge de sept ou dix ans, durant le Moyen Âge, l'apprenti entrait au service d'un maître qui lui apprenait l'art de son métier.
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Type de charrue sans roues tirée par un animal, la plupart du temps des boeufs, et qui servait à labourer le sol. L'araire a permis d'accroître l'efficacité de la production agricole pendant l'Antiquité.
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Maçonnerie utilisée dans les édifices gothiques. Les arcs-boutants servaient entre autres à soutenir les murs extérieurs des églises gothiques.
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Voûte en arc.
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Philosophe de 384 à 322 a.n.è., qui traita dans ses oeuvres de sujet divers : la physique, la logique, la politique et la rhétorique (art du discours).
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Ensemble de signes, de devises et d'éléments décoratifs que l'on retrouvait sur la monnaie et sur les armes d'un État, d'une ville ou d'une riche famille.
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Travailleur qui effectue pour son compte personnel des travaux manuels autres que l'agriculture. Il travaille habituellement seul ou avec l'aide de quelques personnes à la fabrication d'objets usuels.
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On laissait la moitié de la surface agricole en jachère.
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Division des terres labourables d'une exploitation agricole selon la répartition des cultures. Au Moyen Âge, on faisait la rotation des cultures tous les trois ans.
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Dons fait aux mendiants en guise de charité.
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Homme d'affaires qui, au Moyen Age, échangeait les monnaies de commerçants étrangers qui se rendaient dans les foires.
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Étrangers ne parlant pas la même langue que les Romains.
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Titre de noblesse utilisé durant le Moyen Âge.
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Partie secondaire d'une église se situant de chaque côté de la nef. Le bas-côté était autrefois l'endroit réservé aux fidèles les plus pauvres.
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Arme qui servait à protéger le soldat contre d'éventuels coups de l'adversaire. Au Moyen Âge, le bouclier était appelé "écu".
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Ville du Moyen Âge qui avait pour vocation de servir de marché central aux villages avoisinants. Comme le château fort, le bourg était entouré de hautes murailles et d'un large fossé que les habitants traversaient à l'aide d'un pont-levis.
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Au Moyen Âge, un bourgeois était une personne qui habitait un bourg et qui exerçait le métier de marchand, de commerçant ou d'artisan. L'expression bourgeoisie est demeurée jusqu'à nos jours pour identifier la classe sociale plus riche et plus élevée.
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Ensemble de biens (habitation, terre, animaux) possédés par un individu. Plus la valeur de cet ensemble est élevée, plus la personne est riche.
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Église dont les cérémonies sont célébrées par un évêque, la cathédrale est une construction religieuse solide et vaste qui était faite en pierre, à partir des techniques de la voûte et des contreforts. Le Moyen Âge a vu l'apparition de deux styles de construction des cathédrales : roman et gothique.
Savoir plus / Images 1 -2 - 3 - 4 - 5 / Ligne du temps
Retour à ... contrefort ... croisée d'ogives ... évêques ... parvis ... style gothique ... voûte
Pièce fraîche, habituellement sous terre, où l'on entrepose le vin et autres provisions afin de mieux les conserver.
Impôt fixe pour la location de son petit lopin de terre.
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Personne dont le métier consistait à effectuer des opérations de change, c'est-à-dire à échanger, en des lettres de change, des pièces de monnaie étrangères contre celles de son pays.
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Poème héroïque de l'époque médiévale qui racontait les bonnes actions de personnages légendaires.
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Petite église.
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Roi des Francs de 742 à 814. Son règne fut certainement l'un des plus longs d'Europe.
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Seigneur qui était propriétaire d'un château et des terres environnantes.
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Instrument agricole qui sert à labourer la terre, c'est-à-dire à la retourner pour assurer une meilleure répartition des éléments nutritifs qui la composent. C'est au Moyen Âge que la charrue en bois (araire) a été remplacée par la charrue à roues munie d'un soc en fer qui permettait de labourer plus profondément et plus facilement.
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Document rédigé par les bourgeois d'une commune qu'ils soumettaient à leur seigneur afin de se libérer de son emprise. Ce document officialisait la nouvelle liberté des bourgeois par l'abandon de la corvée et la mise sur pied d'un service de justice géré par les habitants du bourg.
Savoir plus / Ligne du temps / Texte d'époque
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Forteresse de pierre construite durant le Moyen Âge. Très élevé, le château fort était constitué de tours et d'une muraille entourée d'un fossé, ce qui lui permettait de bien protéger la population en cas de conflit.
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Passage situé derrière une muraille qui permettait aux soldats de se déplacer plus rapidement lors des attaques ennemies.
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Titre que l'on donnait au fils d'un noble qui avait appris le maniement des armes et les règles de l'équitation à travers un entraînement de plusieurs années. Au Moyen Âge, cette étape marquait la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte. Le chevalier acceptait sa mission de protéger les plus faibles comme la veuve, l'orphelin et l'Église.
Savoir plus / Images 1- 2 - 3 - 4 - 5 / Ligne du temps / Texte d'époque
Retour à ... adoubement ... cotte de mailles ... destrier ... écu ... écuyer ... foi et hommage ... haubert ... heaume ... invasions du 9e et 10e s. ... lice ... roman courtois ... sécurité ... suzerain ... tournoi ... vassa l... +féodalité ... +seigneur
Partie de l'église, au-delà de la nef, où se déroulent les cérémonies religieuses. C'est au centre du choeur que l'on retrouve l'autel.
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Personne qui est baptisée et qui, par le fait même, accepte l'enseignement du Christ. Les chrétiens pratique le christianisme, religion instaurée par le Christ et qui est fondée sur l'amour de Dieu, du prochain et sur l'égalité des gens. Cette religion monothéiste rassemble aujourd'hui des millions de croyants à travers le monde.
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Cid Campeador (1043-1099) fut un héros espagnol inspirant de nombreux auteurs de la littérature médiévale.
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Ensemble de personne qui appartiennent à un groupe identifié habituellement par le niveau de sa richesse. Il y a donc d'une part les riches et d'autre part les pauvres, sans compter ceux et celles qui se retrouvent dans la classe moyenne.
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Homme qui est entré dans les ordres religieux dans le but de consacrer sa vie au service de l'Église. Le regroupement des clercs forme le clergé.
Retour à ... clergé régulier ... dîme ... laïque ... prêtre ... tiers état ... +adoubement ... +chevalier ... +féodalité ... +nef
Ensemble des clercs qui vivaient retirés du monde, loin de la foule, dans des monastères, et qui devaient suivre des règles religieuses strictes. Pour atteindre la sainteté, ils acceptaient de vivre dans le silence, le recueillement et la prière.
Ensemble des prêtres qui, à partir du Moyen Age, vivaient dans les paroisses parmi les hommes et les femmes et qui animaient les cérémonies religieuses destinées aux fidèles. Ils percevaient la dîme.
Retour à ... prêtre
Jardin entouré de galeries voûtées qui servait pour la promenade des moines.
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Courroie de cuir ou de métal qui servait à attacher les chevaux et les boeufs à une charge agricole et qui avait comme avantage de ne plus les étrangler lorsqu'ils la tiraient.
Savoir plus / Ligne du temps / Image
Ce n'est qu'entre le Xe et le XIIIe siècles que le commerce recommença vraiment à se développer en Europe. Auparavant, il était très limité : on produisait sur place et on n'avait pas de rapports commerciaux avec le monde extérieur. En effet, les progrès en agriculture eurent comme conséquence d'occasionner des surplus agricoles qui durent être vendus à l'extérieur du domaine seigneurial. Par le fait même, il y a eu une plus grande disponibilité de capitaux et un développement du goût pour le luxe. On construisit des routes et des ponts afin de faciliter les échanges commerciaux. Le commerce se faisait principalement avec les principales régions de l'Occident, Byzance (le monde musulman), l'Afrique tropicale et l'Extrême-Orient.
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Société religieuse regroupant des hommes et des femmes ayant comme intérêt commun la religion et qui se soumettent à certaines règles dictée par celle-ci. Leurs intérêts, à partir du Moyen Âge, pouvaient s'orienter autour de l'enseignement, les soins hospitaliers ou les œuvres de charité.
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Association des bourgeois du Moyen Âge ayant comme intérêt de se diriger eux-mêmes, sans être soumis aux seigneurs.
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Titre de noblesse désignant la personne qui dirigeait un comté, c'est-à-dire une division d'un duché commandé par un duc.
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Étape d'au moins sept ans durant laquelle une personne travaillait avec un maître artisan afin de le seconder dans la réalisation de ses travaux. Le compagnon devait obligatoirement avoir été apprenti.
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Association religieuse.
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Mur bas et épais servant d'appui à un autre mur pour assurer le soutien d'un édifice. Au Moyen Âge, on utilisait les contreforts dans la construction des églises et des cathédrales.
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Regroupement de gens pratiquant le même métier dans le but de s'entendre sur le prix des biens, de mieux fixer les salaires et de garantir la qualité des produits.
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Action de pervertir quelqu'un en l'entraînant à agir contre son devoir ou sa conscience. On disait alors que cette personne était corrompue.
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Ensemble des travaux effectués gratuitement par les vilains pour le compte du seigneur. Chaque paysan devait participer aux corvées qui duraient de trois à quatre jours annuellement.
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Partie de l'équipement d'un chevalier (aussi appelée haubert) qui était une longue tunique formée de mailles métalliques reliées les unes aux autres et qui recouvrait le corps du chevalier afin de le protéger contre les coups durant les guerres.
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Muraille de pierre très épaisse (2 mètres en moyenne) et très élevée qui faisait le tour de l'emplacement d'un château fort.
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Heure à laquelle les bourgeois devaient éteindre les lampes et couvrir leurs braises tous les soirs dans le but de limiter les risques d'incendies très élevés au Moyen Âge.
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Ouverture pratiquée au sommet de la courtine et qui permettait l'observation et l'envoi de projectiles sur les ennemis.
Retour à ... merlon ... +château fort
"Guerre sainte" qui opposa les chrétiens aux musulmans pour la prise de contrôle des lieux saints à Jérusalem. Huit croisades ont été menées contre les musulmans.
Savoir plus / Ligne du temps / Carte
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La croisée d'ogives s'appuyait sur des piliers et permettait de mieux répartir le poids de la voûte d'une cathédrale.
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Action de transformer des terres impropres à la culture (forêt, végétation dense) en terres cultivables. Par exemple, grâce au défrichement, les paysans du Moyen Âge pouvaient agrandir leur lopin de terre et augmenter ainsi leur production.
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Cheval de bataille monté par le chevalier du Moyen Age.
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Attachement aux pratiques religieuses.
Retour à ... +pèlerinage
Impôt payé au clergé par les paysans et qui équivalait, au Moyen Âge, au dixième de leur récolte.
Retour à ... clergé séculier ... +commune ... +serf
Ensemble des croyances et des principes d'une religion.
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Cette communauté religieuse fut fondée vers 1215 par saint Dominique le Guzman (1170-1221).
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Tour centrale du château qui servait de résidence au seigneur ainsi qu'à sa famille et qui abritait souvent la prison. Le donjon constituait le dernier retranchement de la garnison en cas d'invasion durant le Moyen Âge.
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Au Moyen Âge, ensemble de biens (terres, argent, animaux) que la femme apportait avec elle et remettait à son mari en se mariant.
Avoir recours à l'hospitalité d'un lieu sacré pour se mettre à l'abri de la justice humaine. Les personnes réfugiées dans les monastères ou les églises étaient souvent poursuivies pour les crimes qu'elles avaient commis.
Le seigneur avait donc le droit de juger les paysans qui appartenaient à sa seigneurie.
Retour à ... +serf ... +commune
Titre de noblesse le plus élevé de la hiérarchie féodale.
Retour à ... comte
Bouclier du chevalier au Moyen Âge sur lequel étaient peintes ses armoiries. Un écu fait également référence à une ancienne monnaie.
Retour à ... bouclier ... +bourgeois ... +chevalier ... +lettre de change
Stade d'un jeune garçon de quatorze ans que l'on mettait au service d'un chevalier afin qu'il apprenne le maniement des armes et les règles de l'équitation. Vers 15 ans ce dernier pouvait accompagner le chevalier au combat afin de transporter son lourd bouclier, l'écu.
Retour à ... +chevalier
Action de choisir quelqu'un lors d'un vote populaire afin qu'il exerce une fonction politique.
Retour à ... +commune
Retour à ... +féodalité
Forme artistique médiévale qui consistait à décorer et à illustrer les manuscrits de grandes initiales colorées et d'orner les pages d'encadrements et de dessins miniatures. Ce travail minutieux était réalisé par les moines copistes.
Retour à ... prêtre
Produit (de nature chimique ou naturelle) incorporé au sol pour en maintenir et même accroître sa productivité. Au Moyen Âge, seuls les engrais naturels étaient utilisés, les engrais chimiques datant du vingtième siècle.
Retour à ... +innovation technologique
Substance aromatique d'origine végétale utilisée entre autres pour l'assaisonnement des mets. Au Moyen Âge, les épices venaient de l'Orient et, par conséquent, elles étaient considérées comme des produits de luxe que seuls les gens riches pouvaient acheter.
Retour à ... étalage ... +bourgeois
Étendue subite et rapide d'une maladie contagieuse, c'est-à-dire d'une maladie qui se transmet facilement (par contact direct ou indirect) à un grand nombre de personnes d'une région. La méningite et la rougeole sont deux exemples d'épidémies contre lesquelles nous sommes vaccinés.
Celui-ci idéalisait la femme et abordait souvent le thème de l'amour.
Retour à ... littérature
Exposition de marchandises offertes à la vente. Au Moyen Âge, les foires étaient les endroits qui regroupaient le plus de produits de luxe (textiles, parfums, épices, pierres précieuses, etc.) destinés à la vente.
Retour à ... +parvis
Prêtre de niveau supérieur, l'évêque s'occupe de la direction spirituelle d'un diocèse au sein de la religion catholique. Il célèbre les offices religieux dans une cathédrale.
Retour à ... +hérétique ... +université
Arme morale utilisée par l'Église afin d'exclure un fautif ayant commis une faute contre l'enseignement de l'Église. La personne exclue ne peut plus pratiquer les sacrements et ne peut accéder au Ciel à sa mort.
Retour à ... prêtre
Genre littéraire du Moyen Âge qui mettait en scène des animaux à qui l'on prêtait des sentiments humains.
Retour à ... littérature
Manque de vivres (aliments) dans un pays, une ville, en raison des mauvaises récoltes, de la sécheresse, des catastrophes naturelles et des guerres, fréquentes au Moyen Âge. Les famines entraînaient la mort des animaux et des pertes importantes de population.
Retour à ... +innovation technologique
Cet outil servait à couper les épis des céréales arrivés à maturité.
Retour à ... +innovation technologique
Instrument agricole composé d'un long manche au bout duquel est fixée une lame métallique recourbée et que l'on utilise pour couper les végétaux. La longueur de son manche ainsi que son utilisation à deux mains la distinguent de la faucille.
Retour à ... +innovation technologique
Ensemble de liens de dépendance entre le suzerain et ses vassaux au Moyen Âge. La féodalité impliquait par exemple la prédominance du seigneur (plus puissant) sur les paysans (pauvres et démunis).
Retour à ... invasion ... +jacquerie
Terre qu'un vassal tenait de son suzerain et en échange de laquelle il devait payer des redevances.
Retour à ... +féodalité ... +seigneur
Contrat qui liait un chevalier à son suzerain lors de la cérémonie de l'adoubement. Ainsi, contre la protection et les terres fournies par le seigneur, le chevalier devait lui accorder 40 journées de service militaire par an et l'aider financièrement en cas de besoin.
Retour à ... +féodalité ... +seigneur
Marché international où les marchands, commerçants et artisans de toute l'Europe se donnaient rendez-vous pour écouler leurs marchandises. Les foires se tenaient à date fixe dans des villes situées près des routes commerciales.
Retour à ... étalage ...+bourgeois
Appareil dans lequel on chauffe une matière (comme la terre ou la glaise) ou un aliment (par exemple la pâte ou la viande) en vue de lui faire subir des transformations.
Retour à ... +serf ... +vilain
Cette communauté religieuse fut fondée vers 1209 par saint François d'Assise (vers 1182- 1226).
Retour à ... prêtre
Ligue commerciale qui réunissait des villes germaniques dès le milieu du treizième siècle.
Retour à ... +bourgeois
Nom donné à l'armure de cotte de mailles qui couvrait le chevalier.
Retour à ... cotte de mailles ... +chevalier
Nom donné au casque du chevalier pendant le Moyen Âge.
Retour à ... +chevalier
Personne qui rejetait les enseignements de l'Église au Moyen Âge et qui cherchait plutôt à faire valoir une conception religieuse contraire à la foi chrétienne.
Retour à ... prêtre
Retour à ... chanson de geste ... Cid ... troubadour ... trouvère ...
Grille de fer ou de bois que l'on abaissait pour interdire l'accès d'un château fort. C'était aussi un instrument agricole qui permettait de briser les mottes de terre.
Retour à ... +château fort
Classement de personnes en fonction de leur richesse, de leur savoir, des leurs habiletés ou de l'influence religieuse qu'ils exercent.
Retour à ... duc ... +féodalité
Cet instrument agricole est composé d'un manche de bois au bout duquel on a installé un large fer recourbé permettant au paysan de piocher la terre afin de la rendre plus meuble.
Ensemble des sommes, des ressources ou des biens prélevés aux individus afin de subvenir aux charges de l'État.
Retour à ... cens ... dîme ... jacquerie ... vilain ... +charte
Technique permettant d'améliorer les rendements agricoles en facilitant et en augmentant la vitesse de travail des paysans.
Action d'entrer par la force à l'intérieur d'un pays étranger et de l'occuper dans le but de conquérir le territoire convoité. Les plus importantes invasions furent celles effectuées en Europe par des peuples germaniques (5e siècle) qui amenèrent la chute de l'Empire romain d'Occident ainsi que les invasions du 9e et du 10e siècle (entreprise par les Vikings, les Sarrazins et les Maggyars) qui forcèrent l'instauration d'un nouveau régime politique : la féodalité.
Retour à ... donjon ... +seigneur
À cette époque, les principaux peuples envahisseurs étaient les Normands (appelés aussi Vikings), les Sarrasins (musulmans) et les Hongrois (Magyars). Ils réussirent à effrayer la populatioin européenne en préparant des raids en provenance du nord, du sud et de l'est de l'Europe. Ils massacraient, brûlaient et pillaient tout sur leur passage en quête de butin qu,ils se partageaient. C'est pour cette raison que les seigneurs organisèrent une armée de chevaliers et édifièrent les châteaux forts.
Retour à ... invasion ... +château fort
Principe de rotation des cultures qui permettait à la terre de se reposer, c'est-à-dire de ne pas être ensemencée une année sur trois.
Retour à ... assolement biennal ... +innovation technologique
Révolte de paysans ayant pour origine leurs mauvaises conditions de vie et la lourdeur des impôts qu'ils devaient payer au seigneur.
Actuellement, elle est la capitale de l'État d'Israël.
Retour à ... +choeur
Gens n'appartenant pas au clergé.
Retour à ... prêtre
Terme du Moyen Âge utilisé pour désigner la langue du peuple (en France le français) par opposition au latin, la langue d'enseignement dans les universités.
Texte d'époque / Ligne du temps
Donner une solution purgative au patient afin que celui-ci évacue les différentes toxines du corps.
Retour à ... médecin
Plante dont le fruit est une gousse, c'est-à-dire un légume de forme allongée qui contient plusieurs graines, à l'exemple des haricots, des fèves et des pois.
Retour à ... +innovation technologique
Maladie contagieuse causée par un microbe qui rongeait les chairs et qui se développait à cause des mauvaises conditions d'hygiène qui régnaient au Moyen Âge.
Retour à ... +épidémie
Ancêtre de nos chèques actuels, la lettre de change était un document sur lequel on écrivait le nom de son propriétaire et la somme d'argent qui lui était due. La lettre de change permettait de réduire le vol d'argent.
Retour à ... +bourgeois ... changeur
État de quelqu'un qui n'est pas soumis à quelqu'un d'autre et qui peut agir sans contrainte.
Retour à ... charte ... +université ... +vilain
Emplacement qui servait aux tournois et aux joutes des chevaliers pendant le Moyen Âge.
Retour à ... tournoi
Lieu où le Christ a vécu.
Retour à ... +croisade
La littérature médiévale fut marquée par des chansons de gestes, des fabliaux, des poèmes et des romans. Cette littérature était fortement imprégnée de "l'esprit courtois", qui faisait du chevalier un héros capable de prouesses amoureuses et guerrières. Le romancier courtois le plus célèbre fut, sans contredit, Chrétien de Troyes (vers 1135- v.1183), qui, au cours des années 1160 à 1185, écrivit plusieurs romans racontant la vie du roi légendaire Arthur entouré des Chevaliers de la Table Ronde.
Retour à ... Cid ... +chanson de geste
Ensemble de règles de conduite instaurées par les dirigeants d'un peuple pour mieux organiser et faciliter les relations entre des habitants d'un même endroit.
Retour à ... parlement anglais ... +charte
Galerie de pierre construite au sommet de la courtine et à travers laquelle les soldats pouvaient lancer des projectiles sur les ennemis.
Retour à ... +château fort
Titre d'un artisan au sommet de sa carrière. Pour devenir un "maître", un artisan devait d'abord passer par les stades d'apprenti et de compagnon; il devait également produire un chef-d'oeuvre reconnu par les autres maîtres.
Retour à ... apprenti ... compagnon ... +bourgeois
Retour à ... +commune
Retour à ... prêtre
Retour à ... bourg
La pratique de la médecine était très rudimentaire durant l'Antiquité et le Moyen Âge. Pour savoir qu'elle était la maladie du patient : on tâtait le pouls, on palpait le malade, on examinait les urines. Comme remèdes, on appliquait le lavement et la saignée.
Retour à ... +épidémie
Pleine partie du sommet de la courtine qui permettait aux soldats de se protéger des projectiles ennemis après avoir tiré à travers les créneaux.
Retour à ... +château fort
Petite ouverture pratiquée dans la courtine et dans les tours. Elle permettait aux soldats d'observer et de tirer sur les ennemis tout en étant protégés des projectiles.
Retour à ... +château fort
Homme religieux faisant partie du clergé régulier et qui vivait retiré en communauté dans un monastère.
Retour à ... prêtre ... abbaye ... enluminure ... monastère ... cloître
Ensemble des bâtiments occupés par les moine.
Savoir plus / Image / Ligne du temps / Texte d'époque
Retour à ... prêtre ... clergé régulier ... droit d'asile ... moine
Unité commerciale d'échange entre les peuples et les individus.
Retour à ... armoirie ... banquier ... changeur ... écu ... +lettre de change ... +serf
Privilège exclusif accordé par un état à une personne ou une entreprise qui peut, par la suite, être la seule à exploiter un produit ou un service dans un territoire donné.
Retour à ... +serf
Ce récipent fait en pierre, en argile ou en bois est utilisé pour broyer , entre autre, les céréales. On se sert alors d'un pilon pour écraser les substances à broyer en farine.
Machine agricole actionnée par la force éolienne (moulin à vent) ou hydraulique (moulin à eau) que les paysans utilisaient pour moudre leurs grains. Habituellement, chaque seigneurie durant le Moyen Âge avait son moulin.
Retour à ... +innovation technologique ... +serf ... +vilain
Individu qui professe la religion islamique et qui est un fidèle du prophète Mahomet.
Savoir plus / Ligne du temps / Carte / Texte d'époque
Retour à ... croisade ... invasions du 9e et 10e s. ... +chanson de geste
Pièce à caractère religieux qui racontait des épisodes de la vie de Jésus-Christ. C'était sur le parvis des églises que les acteurs ambulants présentaient leurs pièces au Moyen Âge.
Retour à ... +parvis
Partie principale de l'église où se rassemblent les fidèles pour les offices religieux.
Retour à ... bas-côté ... choeur ... transept ... +cathédrale
Groupe de personnes qui jouissent de certains privilèges et qui possèdent des titres qui les distinguent des autres citoyens.
Retour à ... baron ... chevalier ... comte ... duc ... parlement anglais ... tiers état ... +croisade ... +féodalité ... +nef
Les Normands (les hommes du nord) venaient par bateaux de Scandinavie. Ces derniers aimaient se faire appeler : "Vikings", ce qui signifie, les "rois des mers".
Retour à ... invasions du 9e et 10e s.
Cérémonie religieuse présidée par un prêtre.
Pendant une période de sept ans (7 à 14 ans), le page avait comme tâche d'aider le chevalier à s'habiller, puis plus tard, il devenait valet et devait veiller à l'entretien des armes du seigneur.
Retour à ... +chevalier
Édifice politique divisé en deux principales salles, soit la Chambre des lords, qui réunissait des nobles, et la Chambre des communes, qui réunissait les représentants du tiers état. Mis en place au Moyen Âge, le parlement anglais avait comme tâche de voter le budget et de proposer des lois au roi.
Savoir plus / Textes d'époque 1 - 2
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parvis :
Espace qui se trouve devant la façade d'une grande église ou d'une cathédrale. Au Moyen Âge, le parvis servait de lieu de rencontre pour la population.
Retour à ... mystère ... +cathédrale
Voyage fait par des fidèles chrétiens vers des lieux sacrés dans le but d'obtenir une faveur, de remercier le ciel ou de vivre des épreuves difficiles pour essayer d'atteindre la sainteté.
Savoir plus / Ligne du temps / Texte d'époque
Retour à ... +épidémie ... +monastère
Maladie contagieuse causée par un microbe qui se développait à cause du manque d'hygiène des villes du Moyen Âge. Entre 1348 et 1358, la Grande Peste qui s'est abattue sur l'Europe a fait approximativement 25 millions de morts.
Retour à ... +épidémie
Peuples venus du Nord et de l'Est de l'Europe et qui ont envahi l'Empire romain au cours du 5ème siècle.
Retour à ... invasion ... +féodalité
Individu qui vole, qui dépouille un lieu ou une personne de ses richesses en se servant souvent de la violence.
Retour à ... invasions du 9e et 10e s. ... +bourg ... +seigneur
Pont à bascule permettant de traverser le fossé entre le château fort et les champs avoisinants. On le remontait la nuit ou lors des conflits, ce qui permettait d'isoler la forteresse.
Retour à ... bourg ... +château fort
Action de prêcher, d'enseigner les éléments (doctrine, fondement) de la religion.
Retour à ... prêtre
Appareil permettant de presser certains fruits, comme le raisin, pour en extraire le jus.
Retour à ... +serf
À l'époque de la société médiévale, l'Église catholique exerçait une très grande influence sur les gens.Pensons au pouvoir de l'excommunication qu'exerçait l'Église durant cette période contre les hérétiques. Cette dernière était composée de deux sortes de clergé : le clergé séculier et le clergé régulier. Le premier comprenait les clercs vivant parmi les fidèles, tandis que le second s'isolait du monde laïque dans des monastères ou abbayes. Les monastères étaient l'endroit où habitaient les membres d'une communauté religieuse appelée des moines. Ceux-ci pratiquaient diverses activités : la prière, la lecture, la copie de manuscrits (moines-copistes), les tâches domestiques et l'enluminure. Le clergé régulier était regroupé en plusieurs communautés religieuses ayant des règles de vie très précises. Les franciscains et les dominicains furent de ces communautés religieuses qui prônaient la pauvreté et la prédication. La fondation de ces nouveaux ordres religieux permettait de mieux combattre la corruption au sein de l'Église ainsi que les hérétiques afin de ramener l'Église sur la voie divine enseignée par les Écritures (Bible).
Retour à ... clergé séculier ... évêques ... office religieux ... sacristie
Retour à ... +jacquerie
Il comprenait les quatre matières académiques suivantes : l'arithmétique (calcul), la géométrie, l'astronomie et la musique.
Retour à ... +université
Dette ou taxe dont on devait s’acquitter au propriétaire d'une terre. Au Moyen Âge, les serfs et les vilains devaient payer des redevances au seigneur pour l'utilisation qu'ils faisaient de sa terre.
Retour à ... +commune ... +serf
Salle où les membres d'une communauté religieuse prenaient leurs repas.
Retour à ... +monastère
Fragment du corps d'un saint ou d'une sainte ou objet leur ayant appartenu et que l'on conserve soigneusement.
Retour à ... +pèlerinage
Muraille, courtine.
Retour à ... +bourg
Partie de la seigneurie qui durant le Moyen Âge était réservée au seigneur pour son usage personnel. Elle était cultivée par les serfs qui devaient remettre tous les produits de la récolte au seigneur.
Retour à ... seigneurie ... serf ...
Comte au VIIIe siècle.
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Littérature du Moyen Âge qui racontait les exploits de chevaliers sans peur et sans reproche comme ceux de la "Table Ronde". Le chevalier exécutait ces exploits afin d'être remarqué par sa Dame, c'est-à-dire celle qu'il courtisait.
Principe d'ensemencement de la terre qui consiste à la séparer en trois parties (1/3 blé ou seigle, 1/3 orge ou avoine, 1/3 au repos) et à en faire la rotation à chaque année pour permettre à la terre de se reposer une année.
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Voie de communication terrestre aménagée dans le but de relier différents endroits.
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Pièce de l'église où sont entreposés les vases sacrés et les vêtements des prêtres.
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Couper une veine d'un malade afin d'évacuer le mal, selon la croyance médicale du Moyen Âge.
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Protéger quelqu'un contre un envahisseur. Au Moyen Âge, les chevaliers devaient défendre leur seigneur qui devait assurer la défense de ses paysans.
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Homme libre et puissant qui était propriétaire de nombreuses terres au Moyen Âge. Le seigneur avait l'appui des vassaux qui lui juraient fidélité et qui lui payaient un loyer en échange d'une terre.
Savoir plus / Textes d'époque 1 - 2 - 3 - 4 / Image
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Domaine d'un seigneur divisé en deux principales parties : la réserve, cultivée par les serfs, et les tenures, louées aux militaires.
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Graine apte à former une plante complète après l'avoir enfouie sous terre.
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Paysan du Moyen Âge qui travaillait pour le compte d'un seigneur et qui n'avait aucune liberté d'action sans le consentement de ce dernier. Le serf travaillait sur la réserve de la seigneurie.
Savoir plus / Textes d'époque 1 - 2
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serment :
Promesse et engagement formel de chaque individu envers le groupe.
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Opération militaire empêchant les habitants du château fort de s'approvisionner à l'extérieur de celui-ci.
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Regroupement de personnes vivant sur un même territoire qui se donne certaines règles afin de mieux vivre ensemble.
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Tissu de soie. Au Moyen Âge, la soie et ses produits étaient importés directement de Chine et constituaient des produits de luxe que seuls les seigneurs pouvaient se payer.
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Style architectural apparut au douzième siècle et qui constituait un perfectionnement du style roman. Au Moyen Âge, les églises et les cathédrales des villes étaient construites selon le style gothique.
Images 1 - 2 - 3 - 4 / Ligne du temps
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Style architectural apparut au onzième siècle dont le plan rappelle celui de la croix. À la campagne, on utilisait le style roman.
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Seigneur qui a concédé une terre à un vassal (paysan ou chevalier) et qui bénéficiait de l'appui inconditionnel de ce dernier.
Textes d'époque 1 - 2 - 3 - 4 - 5
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Taxe injuste imposée par le seigneur aux vilains et aux serfs et qui consistait à réclamer tout bien jugé utile et nécessaire à son bien-être.
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Édifice religieux construit pour honorer les divinités.
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Partie d'une seigneurie qui regroupait les terres qui étaient louées aux paysans. Ceux-ci devaient, en retour, verser un loyer (argent et produits de la terre) au seigneur.
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Division sociale du Moyen Âge. Le tiers état représentait les gens qui travaillaient (paysans, marchands), par opposition à ceux qui combattaient (nobles) et ceux qui priaient (clergé).
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Affrontement entre deux hommes qui avait lieu dans un champ appelé lice. Les tournois entre chevaliers avaient pour but de faire valoir la force, l'endurance et la hardiesse des combattants.
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Opération commerciale qui consiste à faire un échange entre deux partis.
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Partie de l'église qui sépare perpendiculairement la nef.
Il comprenait les trois matières académiques suivantes : la grammaire, la logique et la rhétorique (art du discours).
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Amuseur public des 12ème et 13ème siècles qui faisait partie d'une troupe voyageant de château en château pour raconter, en chansons et en mimes, les exploits guerriers des héros du peuple. Le troubadour composait ses œuvres dans une des langues d'Oc (sud de la France).
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Amuseur public des 12ème et 13ème siècles qui faisait partie d'une troupe qui voyageait de château en château pour raconter, en chansons et en mimes, les exploits guerriers des héros du peuple. Le trouvère composait ses poèmes dans la langue d'Oïl (nord de la France).
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Regroupement de professeurs et d'étudiants de niveau supérieur dans le but de dispenser un meilleur enseignement. Les premières universités ont vu le jour au Moyen Âge à partir du 12ème siècle.
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Paysan ou chevalier qui faisait serment de fidélité au suzerain et qui s'engageait à combattre sous ses ordres. En retour, le vassal recevait du suzerain des terres cultivables.
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Adorer et respecter profondément les choses saintes.
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Suite de mots assemblés et mesurés selon certaines règles.
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Paysan libre qui louait une terre d'un seigneur durant le Moyen Âge. Il devait, comme le serf, payer des impôts.
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Ensemble de morceaux de verre teintés et assemblés dans une armature en plomb que l'on installe dans de grandes fenêtres, habituellement les fenêtres d'une église.
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Promesse prononcée par les religieux et les religieuses au moment de s'engager dans la religion et qu'ils doivent respecter le reste de leur vie. Les trois vœux les plus courants sont la pauvreté, l'obéissance et la chasteté.
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Ensemble de maçonnerie en forme de demi-cercle que l'on utilisait pour soutenir la toiture des cathédrales de pierres.
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Société médiévale
Cette cérémonie, qui faisait d'un jeune homme un chevalier, était précédée d'une soirée consacrée à la prière (veillée d'armes). Le jour de la cérémonie, le seigneur, qui lui servait de parrain, lui remettait ses armes et il le frappait à la nuque (la collée) avec le plat de sa main afin de prouver qu'il était apte à résister aux coups. Cette cérémonie se terminait par un serment auquel celui-ci s'engageait à respecter son devoir d'être pur, honnête, fidèle puis défenseur du clergé et des faibles.
C'est à cet endroit que les fidèles, du tiers-état et les pauvres s'assoyaient, tandis que la nef était occupée par les deux autres classes sociales.
Habituellement, le bourg était entouré d'une muraille afin d'assurer plus de sécurité contre les pillards. Lorsque le bourg devenait trop peuplé, de nouveaux quartiers se construisaient hors de cette muraille. Ces quartiers furent appelés faubourgs ("faux bourgs ") et étaient à leur tour entourés par une nouvelle muraille s'ajoutant au premier centre urbain. À l'intérieur des remparts, l'espace était restreint et les maisons étaient collées les unes sur les autres. Malgré le couvre-feu, les bourgs étaient très propices aux incendies : maisons en bois, éclairage à la chandelle et éclairage avec des lampes à l'huile. Enfin, le nom de bourgeois donné aux habitants des villes a pris son origine des bourgs.
Au 13e siècle, les bourgeois étaient composés principalement de commerçants, de banquiers, de changeurs, de maîtres artisans et de paysans enrichis. Cette classe sociale connut une grande ascension suite à l'essor du commerce européen. En effet, les commerçants vivaient de transactions de marchandises et d'investissement de capitaux, les banquiers vivaient des intérêts des sommes prêtées (écu) aux marchands pour leur commerce et finalement, les changeurs subsistaient grâce aux profits qu'ils tiraient de l'échange des lettres de change. Les rapports commerciaux se faisaient habituellement dans les villes des foires et c'est à ces endroits que les marchands se réunissaient pour acheter ou vendre des produits en provenance du monde connu à l'époque. Les croisades permirent d'accroître les relations commerciales avec l'Orient et en conséquence, les marchands italiens ramenèrent des produits de luxe : épices, soieries, bijoux, parfums, tapis et armes. Pour assurer la sécurité de leurs voyages d'affaires à l'étranger, les marchands se regroupèrent en hanses (ligues).
Durant le Moyen Âge, ces églises étaient construites selon deux styles architecturaux. Le premier, qui était caractérisé par une architecture massive et trapue (grosse et courte), s'appelait le style roman (11e et 12e siècles). Ce premier style utilisait la voûte de pierre afin de pouvoir construire de vastes et hautes cathédrales. Celle-ci permettait de répartir le poids du toit de la cathédrale de part et d'autre de l'arche. Cependant, pour soutenir ses murs épais, il fallait ajouter à la structure d'origine des contreforts. De plus, pour ne pas nuire à la solidité des murs, qui soutenaient l'arche de pierre, il fallait donc réduire le nombre de fenêtres au minimum. Le second, qui était caractérisé par une architecture légère et élancée (mince), s'appelait le style gothique (12e au 15e siècles). Ce deuxième style quant à lui utilisait la croisée d'ogives et l'arc-boutant, ce qui, en comparaison avec le style roman, permettait de construire des cathédrales beaucoup plus hautes et de percer de larges fenêtres fermées par de magnifiques vitraux. Les cathédrales avaient comme caractéristiques communes d'être dédiées à la Vierge Marie, de contenir plusieurs personnages bibliques peints ou sculptés et d'être construites en hauteur, ceci afin d'"atteindre le ciel". Par exemple, la nef de la cathédrale de Reims (en France) mesure 38 mètres de haut, soit l'équivalent d'un immeuble de 9 étages. Aussi, la cathédrale était composée de plusieurs parties dont les bas-côtés, le choeur, la nef, la sacristie et le parvis. Enfin, certaines cathédrales prirent plus de 200 ans à être édifiées.
Le cellier se trouvait habituellement dans le sous-sol du donjon.
Comme le commerce se faisait avec plusieurs pays lointains, les changeurs étaient indispensables car la monnaie utilisée par les commerçants et les marchands différait d'un pays à l'autre. Ceux-ci évaluaient les différentes monnaies en travaillant sur un banc, d'où l'origine du mot banque.
La chanson de Roland, qui fut composée probablement au début XIIe siècle, est sans aucun doute la plus célèbre chanson de geste française. Celle-ci racontait en vers les exploits de Roland, neveu de Charlemagne combattant les Sarrasins (musulmans). En Espagne, le Cid sera le point de départ de toute une littérature ayant joué un rôle important dans le conflit opposant les chrétiens aux musulmans.
La charte le plus célèbre fut sans aucun doute la Grande Charte (1215). Cette dernière bouleversa l'histoire anglaise et l'histoire politique du monde occidental. En effet, elle était le point de départ du parlementarisme. Le roi n'avait donc plus le droit d'emprisonner quelqu'un sans procès, d'imposer des impôts sans l'autorisation d'un conseil formé de barons et de bourgeois et enfin, tous étaient égaux devant la loi, y compris le roi.
Suite aux invasions du 9e et du 10e siècle, les seigneurs entreprirent la construction de bâtiments en bois fortifiés servant de demeure pour ceux-ci et de lieu de refuge aux populations. Dès le 11e siècle, la pierre remplaça le bois pour en faire des châteaux forts imprenables jusqu'à l'invention du canon (13ième siècle). À cette époque, les châteaux forts étaient devenus des chefs-d'oeuvre d'architecture militaire servant à la défense de la population. En effet, ceux-ci étaient entourés par une courtine, sur celle-ci on retrouvait des meurtrières, des merlons, et des créneaux. On circulait sur le chemin de ronde pour tirer des flèches sur l'ennemi et on utilisait aussi les machicoulis pour tuer l'ennemi en laissant tomber des objets quelconques lorsque celui-ci essayait d'escalader la muraille. De plus, on accédait au château fort par le pont-levis dressé au-dessus d'un fossé qui menait à la seule porte du château protégée par une herse. Lors d'une bataille, s'il y avait des prisonniers du camp adverse qui étaient capturés, on les enfermait dans la cave du donjon qui était la demeure du châtelain. Enfin, il était excessivement difficile de s'emparer d'un château fort. Pour réussir, il fallait en faire le siège pendant longtemps afin d'espérer que les habitants du château fort se rendent à cause de la faim.
Pour résister aux envahisseurs (Normands-Hongrois-Sarrasins) et pour maintenir l'ordre dans les domaines, le seigneur comptait sur le service de chevaliers. Combattant à cheval, d'où le nom chevalier, ces guerriers professionnels couvraient eux-mêmes les coûts de leur armement et de leur destrier. L'équipement, tant offensif que défensif du chevalier, était très important. Le chevalier médiéval était protégé par un heaume et une cuirasse métallique. Cette dernière était composée d'un haubert fait d'anneaux métalliques reliés entre eux, qu'on appelait aussi cotte de mailles. Au cours des siècles qui suivirent, la cuirasse fut renforcée pour devenir presque entièrement constituée de plaque de métal. Outre l'armure, le chevalier portait une longue épée et un bouclier appelé écu. L'écu était orné des armoiries du chevalier. Toutes ses armes servaient principalement à répondre à son devoir d'être pur, honnête, fidèle puis défenseur du clergé et des faibles. Outre cet aspect, le chevalier pratiquait certains loisirs comme les tournois et la chasse. Le chevalier était vassal du seigneur et faisait partie de la chevalerie, société réservée aux nobles ayant réussi l'apprentissage des armes. Pour accéder à ce regroupement, il lui fallait de longues années d'apprentissages. Dès son jeune âge, il s'entraînait à l'art du combat à cheval en devenant le page, le valet et enfin le l'écuyer de son suzerain. Ce long apprentissage militaire terminé (entre seize et vingt ans), il y avait la cérémonie de l'adoubement, le reconnaissant en tant que chevalier.
Le chœur était presque toujours orienté en direction de Jérusalem, c'est-à-dire vers l'Est. Ce dernier servait pour les offices religieux.
Avant l'utilisation du collier d'épaule, on attachait au cou du cheval une bande de cuir afin de tirer les charges. L'apparition du collier rigide, s'appuyant sur l'ensemble du squelette de l'animal, permettait alors au cheval de tirer de bien plus grosses charges ou d'être attelés plusieurs ensemble. À noter, l'invention de ce collier fut quelque peu précédée par celle de la ferrure des chevaux et par celle de l'étrier.
Les nouveaux bourgeois cherchaient à se libérer de l'autorité des anciens seigneurs sur l'ensemble du bourg. Ils voulaient ainsi mettre fin au droit de justice du seigneur et aux diverses redevances imposées : taille, dîme, corvée, cens. Ils s'unirent en un groupe lié par un serment, appelée commune, afin de présenter leurs revendications au seigneur. En faisant pression sur le seigneur du bourg, ils réussirent à obtenir des concessions ou franchises qui étaient parfois rédigées dans un texte officiel qui prenait le nom de charte. En effet, la charte de commune permit d'accorder aux habitants, moyennant le versement d'une compensation (indemnité) au seigneur, l'indépendance complète et le droit de se gouverner eux-mêmes. Réunis en assemblée dans un parlement, ceux-ci choisirent par élection les magistrats pour les gouverner.
La grande majorité des maîtres artisans et des marchands étaient regroupés en corporations. Ces associations de membres d'une même profession servaient principalement à défendre les intérêts des travailleurs : éviter la concurrence à l'intérieur du bourg, garantir l'exclusivité du marché urbain (monopole), fixation des salaires et des heures de travail. Il arrivait souvent que ces corporations étaient associées à des confréries religieuses qui veillaient aux besoins religieux et sociaux des membres. Chaque confrérie avait son patron (un saint ou une sainte), sa chapelle et ses fêtes religieuses.
Dans la seconde moitié du XIe siècle, les Turcs musulmans envahirent la Palestine, bloquant ainsi l'accès des pèlerins aux lieux saints, dont les villes de Jérusalem et Bethléem. De cette situation naquirent des expéditions armées mises sur pied par la papauté afin de libérer les lieux saints. Les croisades permirent d'accroître la puissance de certains papes et d'imposer la paix entre les chrétiens d'Occident en les unissant à l'atteinte d'un objectif commun. Les croisés partaient pour différents motifs : la foi, le goût de l'aventure, l'attrait des richesses ou la recherche de nouvelles terres pour les pauvres (ex: serf et petite noblesse ). Il y eut huit croisades en tout qui se terminèrent par la victoire des musulmans. Malgré cela, les musulmans laissèrent les chrétiens venir en pèlerinage aux lieux saints. Quant aux chrétiens, ils décidèrent, à partir du XIIIe siècle, d'aller convertir les musulmans au christianisme.
Dans les bourgs médiévaux, les conditions d'hygiène étaient désastreuses : les égouts étaient à ciel ouvert, les animaux domestiques erraient un peu partout, les habitants fréquentaient des bains publics et s'abreuvaient dans un puits communautaire ou à des fontaines publiques et finalement, les gens couchaient trois ou quatre dans le même lit. N'aidant pas la cause, les gens ne mangeaient que très rarement à leur faim. L'ensemble de ces conditions favorisait l'apparition de maladies contagieuses. Les deux épidémies les plus répandues à l'époque étaient la peste et la lèpre. Ces épidémies pouvaient tuer plusieurs personnes. En effet, de 1347 à 1350, la peste noire tua environ 25 millions de personnes, ce qui représentait près du tiers de la population européenne. La peur des épidémies était constante dans l'esprit des gens de l'époque. Plutôt que de se confier aux médecins, les gens faisaient vœu d'aller en pèlerinage ou de donner des aumônes aux saints.
Suite à la chute de l'Empire romain d'Occident, les rois des peuples germaniques (appelés aussi les " barbares ") s'étaient divisé l'ancien territoire romain en y établissant des royaumes. Cependant, ces derniers avaient énormément de difficulté à se maintenir au pouvoir de leur royaume et ils durent partager ce dernier en plusieurs parties appelées fief ou seigneurie. C'est donc vers l'an mille que l'Europe occidentale vécut sous un nouveau système politique et sociale qu'on appela la féodalité. La société féodale comprenait trois classes sociales : ceux qui priaient, le clergé; ceux qui combattaient, les chevaliers et finalement, ceux qui travaillaient, le tiers-état. Dans ce type de société, le pouvoir du roi était plus symbolique que réel car il était limité par la noblesse. La féodalité constituait une hiérarchie de la noblesse liant ses membres par des liens personnels. En effet, chaque seigneur s'engageait envers un seigneur plus puissant que lui : il devenait le vassal du suzerain. Ce lien de dépendance constituait un symbole de pouvoir, celui-ci se mesurant par le nombre de vassaux détenus par chaque seigneur. En échange de sa foi et de son hommage, le vassal recevait un fief de la part de son suzerain. Il s'agissait en fait d'une seigneurie comprenant un château, des terres et des paysans (serfs ou vilains). Le seigneur divisait ce territoire entre les paysans et leur assurait la sécurité. En retour, ceux-ci cédaient à la noblesse des droits sur leurs terres et leurs biens. Comme pour le vassal à son suzerain, le paysan et le chevalier devaient manifester leur foi et leur hommage au seigneur et étaient unis à lui par un lien de dépendance. Ce vaste réseau de liens unissant le suzerain, le seigneur, le chevalier et les paysans s'appelait la féodalité.
La plus célèbre des hanses fut formée de 85 villes du nord de l'Allemagne à partir de 1241. Cette dernière disparut dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Les universités enseignant la philosophie d'Aristote étaient souvent victimes d'hérésie. La lecture de certains livres d'Aristote fut interdite par les évêques ou les papes, car les universitaires affirmaient qu'il existait une vérité autre que la vérité révélée par la religion, soit la raison.
Au début du Moyen Âge, les famines étaient monnaie courante. En effet, les paysans étaient soumis aux caprices de la nature, par exemple, les sécheresses, le gel, les inondations et le manque d'engrais. De plus, les techniques agricoles étaient inefficaces et épuisaient de plus en plus les sols. Cependant, plusieurs innovations technologiques vinrent améliorer le travail des paysans, ce qui permit d'accroître les rendements agricoles. Du 10e au 13e siècles, on pratiqua le défrichement afin d'agrandir les surfaces cultivées. Cependant, le défrichement ne régla pas le problème du peu de rendement des terres. Les innovations technologiques qui suivent dans le texte ne le résoudront qu'en partie. Premièrement, la charrue à roues, dotée d'un soc de métal, rendit le travail plus efficace, en comparaison avec l'araire, à ce qui à trait aux sols lourds. Ses roues favorisaient la stabilité de l'outil. Autre nouvel outil utilisé : la faux, celle-ci favorisa une coupe plus rapide des céréales en comparaison avec l'utilisation de la faucille. Ensuite, on passa de l'assolement biennal à l'assolement triennal, rendant possible la réduction de la surface agricole consacrée à la jachère lors de la rotation des cultures. Durant cette rotation des cultures, on utilisait les légumineuses comme semences puisque ces dernières avaient comme propriété d'accroître la qualité des sols. Enfin, cette augmentation des récoltes s'est faite en même temps que l'apparition du moulin à eau et à vent, qui représentait une économie d'énergie musculaire humaine.
En France, la grande Jacquerie éclata en mai-juin 1358 dans les provinces situées au nord et nord-ouest de Paris. Étouffés par les impôts, les paysans de révoltèrent contre la structure féodale désuète (dépassée). Mal organisées, les révoltes furent très durement en ville comme en campagne.
Les transactions commerciales qui se faisaient avec des lettres de change demandaient une grande confiance entre les gens qui l'utilisaient. En effet, la lettre de change n'est pas une monnaie (écu) comme telle. On peut la comparer au chèque utilisé aujourd'hui. Elle permettait donc de payer sans avoir d'argent et sans avoir besoin de convertir les pièces de monnaie d'un pays étranger à un autre. En somme, elle protégeait des risques de perte ou de vol.
Pour devenir maître artisan et membre d'une corporation, il fallait que le travailleur passe par une série d'étapes. Dans un premier temps, il devait être apprenti durant plusieurs années, de deux à dix ans, selon les difficultés de la profession. Ce dernier quittait sa famille vers l'âge de douze ans et travaillait pour le maître artisan sans recevoir de salaire. Cependant, le maître artisan l'hébergeait et le nourrissait gratuitement. Vers l'âge de vingt ans, il devenait compagnon du maître artisan et continuait encore à parfaire l'apprentissage de son métier. Lors de cette deuxième étape de formation, il recevait maintenant un salaire. Pour devenir un maître artisan, le compagnon devait produire un "chef-d'oeuvre", preuve de la parfaite maîtrise de son métier. Son oeuvre était alors évaluée par la corporation qui jugeait de la valeur de sa production afin de décider de l'admission ou non de celui-ci dans la corporation.
Les monastères étaient de grands centres religieux et agricoles et étaient souvent à l'origine des bourgs. Ceux-ci servaient aussi de relais sur les routes de pèlerinage. Ils se composaient de plusieurs bâtiments dont la chapelle, le cloître, l'infirmerie, les chambres et le réfectoire.
Les musulmans pratiquaient une autre religion que le christianisme : l'Islam. Le fondateur de cette religion portait le nom de Mahomet et les saintes écritures sont réunies dans un livre sacré : le Coran. Enfin, La Mecque constitue la ville sainte de cette religion et on nomma ses temples les mosquées qui comportent des minarets d'où le muezzin proclame la grandeur du dieu Allah.
Ces pièces de théâtres représentant des scènes bibliques étaient très utiles pour les fidèles puisque la majorité d’entre-deux ne savaient pas lire.
C'est à cet endroit que la noblesse, le clergé et les riches s'assoyaient. Il y a déjà eu des seigneurs qui ont été enterrés, après leur mort, sous les bancs qui leur étaient réservés.
La Grande Charte de 1215 restreignait beaucoup le pouvoir du roi d'Angleterre. Suite à l'application de cette charte, un comité de vingt-cinq barons furent placés auprès du roi afin de le surveiller. Le roi devait désormais tenir compte des avis de l'assemblée des représentants des classes sociales supérieures de la Grande-Bretagne. Le "conseil de la commune" fut appelé, à partir de 1239, le Parlement.
C'est dans cette dernière partie de la cathédrale que se déroulaient les mystères et que les marchands installaient leurs étalages.
Vers l'an mille, les chrétiens se rendaient à des lieux de pèlerinage pour y vénérer des reliques, pour obtenir des grâces (guérison, faveur, paradis), pour se faire pardonner d'une importante faute ou tout simplement, y allaient par dévotion. Les principaux lieux de pèlerinage étaient : Rome (Italie), St-Jacques de Compostelle (Espagne) et Jérusalem. Les pèlerins voyageaient en groupes et se donnaient rendez-vous aux alentours de la fête de Pâques afin de partir vers les lieux de pèlerinage. On pouvait reconnaître le pèlerin par son habit sans manches à capuchon et par son bâton. L'esprit de pèlerinage fut vite remplacé par un esprit de guerre lors des croisades en Orient.
Autrefois, cet endroit pouvait servir aussi de local de classe pour les pauvres qui venaient y suivre des cours de latin, de calcul, de lecture.
Lorsqu'il recevait son fief, le seigneur reconnaissait sa dépendance envers son suzerain en lui faisant un serment de foi et d'hommage. Ce dernier divisait sa seigneurie entre les paysans et devait leur assurer la sécurité. En effet, le seigneur construisait un château fort afin de défendre son domaine contre les invasions. De plus, le châtelain avait recours au service de chevaliers pour protéger ses paysans (serfs ou vilains) contre les seigneurs voisins et les pillards. En retour, les paysans devaient donner des droits sur leurs terres et leurs biens. À défaut de guerre, le chevalier se distrayait en faisant de la chasse, des tournois et des exercices militaires. Pendant l'hiver, des troubadours et des trouvères (troupes ambulantes) venaient au château fort pour divertir le seigneur avec leur chanson de geste ou leur jonglerie. De grands festins étaient aussi organisés où abondaient nourriture et boissons.
En échange d'une protection accordée aux serfs, le seigneur exerçait plusieurs droits sur eux, entre autres, le monopole des armes, la perception des redevances et le droit de justice. Le serf, quant à lui, avait des droits plus restreints, mais ceux-ci assuraient que chaque paysan puisse avoir un lopin de terre à cultiver. Il remplissait aussi des devoirs en acquittant des redevances. Celles-ci devaient être versées de trois façons différentes, soit en produits agricoles, en monnaie ou en travail. Les redevances en produits agricoles consistaient en des dons de nourriture (céréales, vin, légumes, fruits, animaux) au seigneur. En ce qui à trait aux redevances en monnaie, le serf devait payer chaque année le cens pour l'exploitation de sa tenure et en plus, il devait payer la taille dont le montant était fixé par le seigneur. Aussi, ce dernier devait payer une autre taxe afin de pouvoir utiliser le moulin, le four et le pressoir du seigneur. Il est à noter que ce dernier obligeait le serf à utiliser ces commodités. D'autre part, le seigneur exigeait du serf à faire des corvées (environ 3 ou 4 par an). Les travaux qui étaient demandés s'appliquaient, par exemple, à la réserve (1/4 de la seigneurie) seigneuriale, au transport du bois, à la récolte du foin puis à l'entretien du château fort et des routes. De plus, le serf devait payer la dîme (1/10 à 1/20 de la récolte) au curé de son village. Finalement, il ne pouvait quitter le village et se marier sans autorisation du seigneur. S'il se mariait hors du domaine, il devait donner un cadeau au seigneur. On peut donc constater que la vie d'un sert était beaucoup plus difficile que la vie d'un vilain.
Ces combats organisés, à lesquels le seigneur et le chevalier pouvaient participer, se pratiquaient à la lice. Deux combattants s'affrontaient en attaquant l'autre cavalier à la lance afin de le faire tomber de son destrier.
Au début du XIIe siècle se formèrent des universités où enseignaient les plus célèbres professeurs du temps. Par exemple, si un professeur n'avait pas assez d'étudiants à son cours, ce dernier devait payer une amende car on présumait qu'il enseignait d'une mauvaise façon. Les enseignants et les élèves formèrent ces lieux d'enseignement afin d'échapper à l'autorité des évêques : ils demandèrent l'autorisation au pape en rédigeant des chartes garantissant leurs libertés. Pendant cinq à six ans, l'étudiant devait entreprendre une formation générale en art, qui comprenait l'étude du trivium et du quadrium, pour ensuite accéder à l'une des trois facultés supérieures : théologie (religion), droit et médecine. À noter, il n'y avait pas de bâtisses particulières pour l'enseignement universitaire. Les réunions se faisaient dans les églises et l'enseignement dans des maisons privées.
Le vilain disposait d'une bien plus grande liberté que le serf. En effet, celui-ci pouvait léguer ses instruments à ses héritiers, quitter le domaine et se déplacer librement, mais devait exécuter des corvées précises. Cependant, comme pour le serf, il devait payer le cens de la tenure, utiliser obligatoirement le moulin et le four et enfin, défendre le domaine en cas de conflits.