Société grecque
Terme qui signifie "ville d'en haut", l'acropole est donc la partie la plus élevée des cités grecques. L'Acropole d'Athènes est un lieu fortifié où se retrouvaient de nombreux temples religieux dédiés à la déesse Athéna, comme le Parthénon.
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C'est en Grèce qu'est né le métier d'acteur. Dans des théâtres à ciel ouvert, lors de cérémonies religieuses, des hommes pouvaient (en changeant simplement de masque) jouer jusqu'à 15 rôles chacun.
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Action de redonner la liberté à un esclave. Ainsi, à certains endroits, les esclaves pouvaient travailler et espérer racheter leur liberté de leur maître.
En Grèce, l'agora était une grande place au centre de la ville où l'on retrouvait des temples, des tribunaux et des bâtiments publics. Les hommes s'y rencontraient tous les jours pour discuter affaires.
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Système de communication écrit à partir des sons du langage. L'alphabet que nous utilisons a été fortement influencé par celui des Grecs.
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Moment auquel une société est au maximum de son développement.
Type de charrue sans roues tirée par un animal, la plupart du temps des boeufs, et qui servait à labourer le sol. L'araire a permis d'accroître l'efficacité de la production agricole pendant l'Antiquité.
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Dirigeant de la cité d'Athènes. Les neuf archontes, dont la fonction était tirée au sort tous les ans, s'occupaient de l'activité des tribunaux et de l'organisation des fêtes religieuses.
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Travailleur qui effectue, pour son compte personnel, des travaux manuels autres que l'agriculture. Il travaille habituellement seul ou avec l'aide de quelques personnes à la fabrication d'objets usuels.
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Réunion des citoyens d'un territoire donné dans le but d'établir les règles de son organisation. À Athènes, l'ecclésia, qui était l'assemblée des citoyens, se réunissait sur la colline de la Pnyx dans le but de défendre les intérêts des citoyens, de discuter de différents projets de lois et de voter ces derniers.
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Athènes doit son nom à la déesse Athéna, la divinité préférée des Athéniens. Déesse de la sagesse, de l'intelligence et de la guerre, Athéna était la protectrice de la cité grecque. Il existe deux légendes relatives à la déesse Athéna :
1) Sa naissance merveilleuse du côté est de la Grèce : elle serait sortie du crâne de Zeus, son père, armée et casquée.
2) Sa dispute avec Poséidon (Dieu des mers et des cours d'eau) pour la possession de l'Attique, à l'ouest, dispute dont elle sortira évidemment victorieuse.
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La plus petite particule d'un élément chimique que l'on ne peut diviser.
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Péninsule de la Grèce formant une province grecque administrée à l'époque par Athènes.
Retour à ... Athéna ... ferme ... grandes panathénées ... +citoyen ... +drachme ... +guerre du Péloponnèse
La balance commerciale d'un pays se définit comme étant la valeur des biens exportés (vendus) à l'étranger moins la valeur des biens importés (achetés) des autres territoires.
Retour à ... +marché d'Athènes
Motif, dessin faiblement sculpté sur un mur qui lui sert de support. Habituellement, le travail fini ressortait très peu du mur, ce qui le distinguait du haut-relief.
Retour à ... frise
Membre de la boulê qui avait comme principale fonction de rédiger les projets de loi soumis aux discussions de l'ecclésia. Ils étaient 500 bouleutes à siéger à ce conseil et ceux-ci étaient tirés au sort pour un an.
Retour à ... +charge publique
Citoyen qui se présente à une élection ou à un tirage au sort en vue d'obtenir un emploi ou un mandat au sein de la fonction publique.
Retour à ... +ecclesia
Rainure, sillon vertical creusé dans la pierre d'une colonne architecturale.
Art de cuire et de travailler des objets en terre cuite. Les vases grecs étaient faits en céramique.
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Personne dont le métier consistait à effectuer des opérations de change, c'est-à-dire à échanger, en des lettres de change, des pièces de monnaie étrangères contre celles de son pays.
Retour à ... +drachme
Partie supérieure élargie des colonnes qui pouvait être sculptée selon trois styles importants: le dorique, l'ionique et le corinthien.
Retour à ... fût ... ordre corinthien ... ordre dorique ... ordre ionique
Responsabilité prise par les citoyens en vue d'administrer les affaires de la cité-état.
Retour à ... citoyen
Instrument agricole qui sert à labourer la terre, c'est-à-dire à la retourner pour assurer une meilleure répartition des éléments nutritifs qui la composent. C'est au Moyen Age que la charrue en bois (araire) a été remplacée par la charrue à roues munie d'un socle en fer qui permettait de labourer plus profondément et plus facilement.
Groupe d'acteurs qui représentaient un personnage collectif en chantant les vers d'une tragédie et en prenant part à l'action pendant les pièces de théâtre de la Grèce antique.
Retour à ... théâtre
Dans l'Antiquité, la Grèce était formée de nombreuses cités repliées sur elles-mêmes qui n'entretenaient pas de lien commercial entre elles. Elles constituaient donc de petits États indépendants et distincts.
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Statut que possédaient les habitants d'un territoire et qui leur permettait dêtre associés aux charges publiques. À Athènes, les hommes qui étaient majeurs et qui étaient nés de père et de mère athéniens étaient des citoyens.
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Retour à ... assemblée politique ... candidat ... charge publique... démocratie ... ecclésia ... éducation des garçons ... élection ... éphèbe ... hoplite ... métèque ... ostracisme ... propriétaire terrien ... service militaire ... +colonie grecque
Depuis que l'être humain s'est regroupé avec ses semblables pour vivre en société, il a développé des façons originales de combler ses besoins : pour communiquer il a mis au point des langues qui changent d'une région à l'autre; ses abris, ses vêtements, sa façon de se nourrir, son mobilier diffèrent aussi selon les régions qu'il occupe. Une civilisation se donne une organisation politique, économique et sociale qui diffèrent des autres civilisations. Dans chacune dentre elles, les artistes ont exprimé l'originalité de leur culture, soit par le biais de la littérature, de la peinture, de la sculpture, de la musique, de la danse.
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Territoire fondé par des nations qui entretenaient des liens culturels, sociaux et économiques avec leur cité-mère. Les colonies grecques étaient réparties tout autour de la Méditerranée, de la France jusqu'en Asie Mineure.
Retour à ... comptoir ... émigration ...+balance commerciale ... +guerres médiques ... +péninsule ... +tyrranie
Pièce de théâtre pleine de fantaisie et de vulgarité. Dans l'Antiquité, les comédies se moquaient des hommes et des divinités sans distinction.
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Concours sportif qui réunissait des athlètes en provenance de toute la Grèce. Les premiers jeux d'importance en Grèce furent les Jeux Olympiques célébrés à Olympie en 776 avant notre ère.
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Retour à ... éducation des garçons ... stade
Établissement commercial installé dans les colonies par les marchands grecs.
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Période entre la chute d'un souverain et la montée d'un autre au pouvoir.
Retour à ... +tyrranie
Loi ou décision prise par les gens détenant le pouvoir politique.
Régime politique instauré en premier lieu à Athènes au 5ème siècle a.n.è. et dans lequel la prise des décisions politiques est exercée par les citoyens. Le Québec, avec son parlement, a aussi un régime politique démocratique.
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Rapide augmentation de la population causée, par exemple, par l'abondance des denrées alimentaires disponibles, l'adoucissement du climat ou une simple augmentation du niveau de vie.
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Ensemble de ce que l'on doit à quelqu'un. Une dette peut être morale ou monétaire, ce peut être la dette d'un individu envers un autre ou, tout simplement, celle d'un État envers ses citoyens et/ou des intérêts étrangers.
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Retour à ... éducation des garçons
La religion grecque était polythéiste puisqu'elle comportait une multitude de divinités. Les divinités grecques étaient représentées uniquement sous une forme humaine (anthropomorphisme), ce qui les différencièrent, par exemple, des divinités égyptiennes. Ces déesses et dieux grecs avaient les qualités et les défauts des humains, mais ce qui les différenciait, c'était leur puissance et leur immortalité. En effet, ceux-ci ignoraient la vieillesse et la mort. L'Olympe, une montagne (la plus haute du pays) située au nord de la Grèce, était le domaine où ils menaient une existence délicieuse, sous l'autorité de Zeus. Douze dieux de l'Olympe planaient au-dessus d'une panoplie d'autres dieux mineurs. Même si Zeus était le maître suprême des divinités, Athéna, sa fille, demeurait la déesse préférée des Athéniens. Ceci sans délaisser Déméter, Dionysos, Aphrodite, Hermès, Poséidon, Appollon... et plusieurs autres! Il existait en Grèce plusieurs récits concernant les dieux et l'ensemble de ceux-ci constitue la mythologie. Enfin, pour eux, la meilleure façon de faire plaisir aux divinités de l'Olympe était de leur offrir des sacrifices dans le cadre de rituels religieux.
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Monnaie grecque dont l'origine remonte au 6ème siècle avant notre ère.
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Assemblée des citoyens d'Athènes qui se réunissaient sur la colline de la Pnyx. C'est à cet endroit que les citoyens votaient toutes les décisions concernant la vie de la cité.
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Établissement qui reçoit des élèves en vue de leur apprendre à lire, à écrire, à compter, à réfléchir, à parler en public (etc.) et de leur dispenser de nouvelles connaissances face à l'exercice d'un métier ou d'une profession.
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Système de communication qui utilise des signes graphiques pour représenter la pensée.
Retour à ... +alphabet
Confiée à la mère dans leur tendre enfance, l'éducation des garçons tombait sous la tutelle paternelle dès qu'ils atteignaient l'âge de sept ans. C'est alors qu'ils commençaient à aller à l'école où ils apprenaient la lecture, l'écriture, les mathématiques, la géométrie, la philosophie, la géographie, la musique et le chant. Les sophistes, "maîtres de la sagesse", enseignaient également aux garçons l'art de la rhétorique, c'est-à-dire l'art du discours. Mais c'est l'éducation physique qui demeurait la discipline la plus importante. Dirigés par le maître de palestre, les jeunes athlètes s'adonnaient à diverses compétitions athlétiques : la course, la lutte, le saut en longueur, le lancer du disque et autres disciplines olympiques. Tandis que les enfants de familles riches poursuivaient leurs études jusqu'à 18 ans, les garçons en provenance de familles pauvres les quittaient dès l'âge de 14 ans. Par la suite, les éphèbes s'enrôlaient dans l'armée et recevaient une formation civique et militaire du soldat-citoyen. Dès la fin de ce service, une cérémonie faisait des jeunes athéniens des citoyens à part entière.
Retour à ... +gynécée
Action de choisir quelqu'un lors d'un vote populaire afin qu'il exerce une fonction politique. À Athènes, seuls les citoyens (hommes nés de père et de mère athéniens) pouvaient voter et élire les magistrats.
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L'augmentation de la population est à l'origine des vagues d'émigration qui ont affligé la Grèce antique. La nourriture devenant insuffisante pour nourrir tous les habitants, plusieurs ont été obligés de s'exiler pour fonder des colonies.
Retour à ... +colonie grecque
Retour à ... +marché d'Athènes ... +politique impérialiste
Dès l'âge de 18 ans, les Grecs demandaient aux garçons d'effectuer le service militaire qui durait deux ans. Ce n'est qu'après cet entraînement que les éphèbes pouvaient exercer leur droit de citoyens.
Texte d'époque / Images 1 - 2
Retour à ... éducation des garçons ... service militaire
Période de temps comptée à partir d'un événement important. Par exemple, l'ère chrétienne utilise comme point de départ la naissance de Jésus-Christ.
Ce temple de style ionique fut élevé en l'honneur d'Athéna et de Poséidon (Dieu des mers et des cours d'eau). Il fut érigé entre 421 et 406 a.n.è. et comprend trois portiques, dont celui des Caryatides à l'arrière. Les colonnes de ce portique sont constituées de statues de jeunes filles. D'après la légende, de jeunes filles de Caryai, dans le Péloponnèse, auraient servi de modèles pour ces statues-colonnes. C'est pour cette raison que nous les appelons les caryatides. À noter, les six caryatides d'origine ont été remplacées par des imitations afin de les conserver au musée de l'Acropole d'Athènes. En les observant attentivement, on peut ainsi remarquer que ces femmes ne sont pas exactement identiques, ce qui donne une certaine grâce à chacune d'elles.
Retour à ... +acropole
État de quelqu'un qui subit la domination, qui est soumis par la force à quelqu'un d'autre. Dans l'Antiquité, on pouvait acheter des esclaves et les faire travailler dans les carrières, les mines et les domaines.
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Personne d'une autre ethnie qui résidait à Athènes. On l'appelait aussi "métèque". Ce dernier n'avait pas le droit de vote.
Retour à ... métèque
Lexportation est laction de vendre à l'étranger des produits ou des richesses du pays. Quand ces produits quittent le pays, on dit alors que ce sont des produits exportés. Athènes exportait des produits tels des bijoux, des olives et du raisin, des métaux ainsi que de la poterie.
Retour à ... balance commerciale ... +marché d'Athènes ... +péninsule
État d'une personne qui se trouvait transportée hors de la réalité vers un monde mystique.
Retour à ... +oracle
Nom donné à un militaire qui fait partie de l'infanterie. Les fantassins combattaient à pied.
Retour à ... hoplite
La vie de l'Athénienne pouvait différer énormément selon la fortune de son mari. D'une part, une femme pauvre devait travailler à l'intérieur de la maison, elle devait cuisiner les repas, s'occuper des enfants, tisser, entretenir la maison, tenir le budget et aller puiser l'eau à la fontaine. D'autre part, la femme plus aisée pouvait assigner tous ces travaux aux esclaves pour s'occuper plutôt de sa beauté et des visites qu'elle recevait. Qu'elle soit riche ou non, la femme Athénienne devait demeurer au gynécée. Tout comme les esclaves et les métèques, la femme n'était pas reconnue comme "citoyenne" à Athènes.
Retour à ... gynécée ... non-citoyen ... +alphabet ... +citoyen ... +mariage
Au milieu du 5ème siècle, Athènes regroupait environ 250 000 personnes à elle seule. Une telle population citadine arrivait à se nourrir grâce à la campagne qui entourait la ville et qui subvenait à ses besoins alimentaires. L'Attique était un territoire vallonné et pierreux. De plus, comme il pleuvait peu, son sol était très sec. Pour toutes ces raisons, il n'était pas facile d'être agriculteur en Attique. Le soleil cuisant d'été et le vent froid en provenance du nord l'hiver n'apportaient pas aux cultivateurs des conditions de vie très agréables. Tout comme à la ville, il existait en campagne une forme de hiérarchie basée sur la richesse. Ainsi, si les grands propriétaires terriens pouvaient se permettre d'avoir de nombreux esclaves à leur service, les pauvres paysans se battaient pour survivre dans de telles conditions. Les citadins se moquaient souvent des campagnards...
Retour à ... +métèque
Les fêtes religieuses et civiques se manifestaient selon un calendrier déterminé par le rythme des saisons, seule la guerre pouvant empêcher leur bon déroulement. Elles comprenaient des jeux et des concours athlétiques, musicaux ou dramatiques. On peut assurément dire que l'année liturgique (liée au culte) athénienne était bien remplie: elle occupait au total près de deux mois par an!
Retour à ... trêve ... +compétition sportive
Retour à ... trière ... +balance commerciale ... +colonie grecque
Surface plane décorée de bas-reliefs et située sur la partie supérieure des temples grecs, entre les colonnes et le toit.
Retour à ... Parthénon ... guerre du Péloponnèse
Partie d'une colonne qui se situe entre la base et le chapiteau.
Retour à ... tambour
La fête des panathénées avait lieu sur l'Acropole à tous les quatre ans. Pendant dix jours, des concours de musique, de gymnastique et d'équitation rassemblaient tous les Grecs de l'Attique à Athènes.
Retour à ... Parthénon
Ces guerres se sont déroulées entre 490 et 479 a.n.è., et ont opposé les Grecs aux Perses. Trois batailles sont célèbres; soit les batailles de Marathon, de Salamine et de Platées, toutes remportées par les Grecs dirigés par Athènes.
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Retour à ... Périclès ... ligue de Délos ... +guerre du Péloponnèse
Longue guerre qui a opposé Athènes et Sparte. Débutée en 431 a.n.è., cette lutte grecque s'est terminée avec la destruction de la flotte athénienne et l'abandon d'Athènes en 404 a.n.è.
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Retour à ... +guerres médiques
Établissement destiné à l'entraînement sportif des athlètes et de la population en général. En Grèce, les hommes se rendaient quotidiennement au gymnase pour effectuer des exercices de plein air.
Retour à ... +mariage
Dans la maison grecque, le gynécée était le nom donné aux appartements réservés aux femmes. Ils servaient entre autres comme salle de jeux, d'atelier pour tisser et de chambre à coucher.
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Retour à ... femme
Personnage dont l'un des parents était humain et l'autre divin. Les héros, comme les divinités, accomplissaient des exploits extraordinaires, à la différence qu'ils étaient mortels. Les légendes grecques étaient remplies de héros de toutes sortes.
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Retour à ... mythologie
Citoyen dune cité grecque qui était appelé au combat en tant que soldat fantassin. Il devait s'équiper à ses propres frais.
Image / Ligne du temps / Texte d'époque
Classement de personnes en fonction de leur richesse, de leur savoir, des leurs habiletés ou de l'influence religieuse qu'ils exercent.
Retour à ... ferme
Espace aménagé où avaient lieu des courses de chars et de chevaux. Les hippodromes existent encore de nos jours; l'hippodrome de Montréal en est un exemple.
Texte d'époque / Image 1
Retour à ... +compétition sportive
Action d'acheter et d'introduire au pays des produits ou des richesses en provenance de l'étranger. Les produits qui entre dans le pays sont appelés des " produits importés ". Les marchandises importées à Athènes étaient : le cuir de Sicile (Italie), l'étain de Bretagne (ouest de la France), les teintures et l'encens de Syrie (Asie occidentale), les céréales (blé, orge) de Sicile, d'Égypte, de la Crimée (presqu'île d'Ukraine) et de la mer Noire, le maquereau de Hellespont (détroit de Turquie), le cuivre de Chypre (ouest de la Syrie), l'ivoire et le tissu d'Afrique, le bois de Macédoine (se situant au nord de la Grèce), les tapis de Carthage (Afrique), de papyrus et les voiles d'Égypte et le boeuf de Thessalie (région de Grèce).
Retour à ... balance commerciale ... +marché d'Athènes ... +péninsule
Construction composée d'un grand nombre de pièces et d'allées qui font en sorte qu'une fois entré à l'intérieur, on ne retrouve que rarement la sortie.
Retour à ... +héros
Association de villes grecques pour se défendre contre la menace perse lors des guerres médiques (490-479 a.n.è.). Athènes prit le contrôle de la ligue et du trésor de Délos.
Retour à ... +drachme ... +guerres médiques
Ensemble de règles de conduite instaurées par les dirigeants d'un peuple pour mieux organiser et faciliter les relations entre des habitants d'un même endroit.
Retour à ... assemblée politique ... bouleute ... décret ... magistrat ... +démocratie ... +ecclesia
Membre élu ou choisi qui avait pour tâche d'appliquer les lois au nom du bon fonctionnement de la cité.
Retour à ... élection ... Périclès ... tribunal ... +acropole ... +démocratie ... +ostracisme
Poisson de mer à dos bleu-vert zébré de noir.
Retour à ... importation ... +balance commerciale
Lieu de réunion et de marchandage des artisans, des commerçants, des esclaves et des acheteurs. Les produits retrouvés au marché d'Athènes, par exemple, étaient très diversifiés : on y trouvait entre autres de la poterie, des chaussures et du textile.
mariage :
Alliance entre deux personnes. En Grèce, les jeunes filles quittaient le foyer familial entre 14 et 16 ans pour épouser un homme plus âgé qu'elles (d'une vingtaine d'années).
Retour à ... +gynécée
Les navires marchands effectuaient leur commerce entre les îles de la mer Égée, les côtes de la Grèce et ses colonies. La menace des pirates, avec leurs navires rapides, était toujours présente pour les marchands.
Image / Textes d'époque 1 - 2 - 3
Retour à ... +balance commerciale
À Athènes, un métèque était un étranger résidant dans la ville. Comme il n'était pas considéré comme un citoyen, il n'avait pas le droit de vote, même si le métier de commerçant qu'il exerçait l'avait rendu riche.
Retour à ... étranger ... femme ... non-citoyen ... +citoyen
Terrain à ciel ouvert ou cavité pratiquée dans le sous-sol qui est aménagée pour l'extraction d'un minerai qui s'y trouve sous forme de gisement.
Retour à ... +affranchissement ... +drachme
Retour à ... +héros
Unité commerciale d'échange entre les peuples et les individus. La monnaie, plus légère et plus pratique, a remplacé le troc vers les 7ème et 6ème siècles a.n.è.
Ligne du temps / Textes d'époque 1- 2
Retour à ... drachme ... changeur
Ensemble des croyances populaires et des légendes propres à un peuple, à une religion ou à une civilisation et qui mettaient en scène des divinités et des héros.
Images 1 - 2 - 3 - 4 / Textes d'époque 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12
Retour à ... divinité
Toute personne qui nétait pas un homme de vingt ans ou plus dont les parents sont originaire de la cité. Cest donc dire que les femmes, les enfants, les métèques, les prisonniers et les esclaves étaient des non-citoyens.
Retour à ... +affranchissement
Réponse des divinités aux questionnements que les humains faisaient par l'intermédiaire d'un devin ou de la pythie. Chez les Grecs, l'oracle était donné par la pythie que l'on consultait au sanctuaire de Delphes.
Savoir plus / Textes d'époque 1 - 2 - 3 / Image
Personne possédant l'art de la parole et du discours et qui sait très bien convaincre les autres. À Athènes, les jeunes garçons apprenaient en bas âge à être de bons orateurs.
Retour à ... Périclès ... +compétition sportive ... +ecclesia
Style d'architecture qui s'est développé à partir du 5ème siècle a.n.è. On y sculptait les chapiteaux en forme de feuilles d'acanthe.
Retour à ... chapiteau
Style d'architecture qui s'est développé à partir du 8ème siècle a.n.è. Les chapiteaux étaient sculptés en forme d'entonnoir.
Retour à ... Parthénon ... chapiteau
Style d'architecture dont le chapiteau était travaillé en forme de spirale (de chaque côté).
Retour à ... Érechthéion ... temple Athéna Niké ... chapiteau
Expulsion ou le maintien des libertés d'un citoyen jugé trop dangereux pour la tranquillité de la cité. Lors d'un vote populaire, les Grecs pouvaient obliger un citoyen à s'exiler pour une période de 10 ans.
Terrain en plein air recouvert de sable où les gens s'exerçaient à la gymnastique et à la lutte.
Retour à ... éducation des garçons
De style dorique, il est considéré comme le plus beau et le plus vaste monument de l'Acropole d'Athènes. Oeuvre des architectes Ictinos et Calicratès et du sculpteur Phidias, il a été construit de 447 à 432 a.n.è. pour la plus grande gloire de sa maîtresse, la déesse Athéna. Entièrement de marbre, cette construction gigantesque mesurait 70 mètres de longueur sur 31 mètres de largeur et était entourée de 46 colonnes hautes de 10 mètres. La frise, qui l'ornait, illustrait le peuple athénien lors de la procession des Grandes Panathénées, fêtes religieuses en l'honneur d'Athéna. En tout, 360 personnages y sont représentés ! Bien entendu, c'est au coeur de cet immense temple religieux que les Athéniens ont dressé la divine statue à l'effigie de leur déesse patronne. On y retrouve en effet l'oeuvre de Phidias : la statue d'Athéna, plaquée or et mesurant 12 mètres de haut. Celle-ci fut érigée lors de la victoire des Grecs sur les Perses . Au XVIIe siècle, ce temple fut victime d'une catastrophe lorsque la ville fut assiégée en 1687. En effet, les Athéniens accumulèrent leurs munitions à l'intérieur du temple qui explosa lorsqu'il fut atteint par un boulet de canon. La plupart des sculptures qui l'ornaient furent expédiées au British Museum à Londres.
Retour à ... Phidias ... +acropole
Nom commun donné à tous les descendants d'un personnage illustre.
Presqu'île du sud de la Grèce formant une province grecque administrée à l'époque par Sparte.
Retour à ... Érechthéion ... +guerre du Péloponnèse
Grande région presque entourée par la mer et rattachée au continent par un seul côté.
Retour à ... Attique
Discipline olympique comprenant cinq épreuves sportives, soit le saut, la course, le lancer du disque, le lancer de javelot et la lutte.
Retour à ... +compétition sportive
Le 5ème siècle av. J.-C. est définitivement le siècle de Périclès. Né en 463 a.n.è. d'une famille noble et riche, Périclès était tout d'abord un grand chef militaire. Après les guerres médiques opposant les Grecs aux Perses, il travailla énergiquement à la reconstruction d'Athènes et à sa transformation en cité commerciale prospère. Grand magistrat de l'époque et orateur hors pair, il domina l'ecclésia par son simple pouvoir de persuasion et dirigea ainsi Athènes de 462 à 429 a.n.è. C'est sous son règne que se déroulèrent les grands travaux de la construction de l'Acropole, de concert avec le célèbre sculpteur et architecte Phidias. Un tel projet contribua à créer des emplois à la population et à faire rouler l'économie. À l'apogée de cette culture classique, Athènes était devenue, sous les actions de Périclès, la perle de la Grèce.
Retour à ... +acropole ... +école de philosophie
Retour à ... guerres médiques ... ligue de Délos ... Parthénon ... trière ... +acropole ... +drachme
Peuple navigateur et commerçant qui habitait la région littorale (près de la côte) où se trouvent actuellement la Syrie et la Palestine.
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Sculpteur et architecte grec du Ve siècle a.n.è., il assuma la décoration sculptée du plus célèbre des temples grecs: le Parthénon.
Retour à ... Périclès
Retour à ... éducation des garçons ... +école de philosophie ... +métèque
Décision politique d'agrandir le territoire d'un empire, d'un pays aux dépens des pays qui l'entourent. Par exemple, Athènes s'est imposée aux autres cités grecques et les Romains ont fait la conquête des pays méditéranéens.
Religion qui admet l'existence de plusieurs divinités. Les Grecs ont longtemps été polythéistes. Cette doctrine s'oppose au monothéisme dont les adeptes croient en l'existence d'un dieu unique.
Retour à ... divinité
Entrée d'un temple constitué de colonnes.
Retour à ... Érechthéion
La poterie était un métier qui consistait à faire un objet avec une pâte constituée d'argile et d'eau puis de le faire cuire dans un four. L'apparition de la poterie a permis d'entreposer de la nourriture et de transporter plus facilement les liquides.
Retour à ... tesson ... +balance commerciale ... +marché d'Athènes ... +ostracisme
Droit qu'ont certaines personnes lorsqu'elles reçoivent un ou des avantages par rapport aux autres.
Retour à ... +démocratie
Personne qui possédait et disposait des terres. En Grèce, les propriétaires étaient de riches citoyens qui faisaient travailler leurs esclaves dans les champs d'oliviers.
Retour à ... Attique ... Péloponnèse ... +politique impérialiste
Modification que voulait apporter les chefs politiques afin d'améliorer la situation ou les conditions de vie des paysans.
Ces célébrations se faisaient habituellement en trois parties : une procession (c'est-à-dire un cortège, une marche), un sacrifice et un repas où l'on mangeait l'animal sacrifié. Des règles minutieuses entouraient le sacrifice : le choix de l'animal, la méthode du sacrifice, le lieu, les participants et la raison du rituel. Ce genre de cérémonie était répandu à l'ensemble de la population, peu importe la richesse des familles. Le chef de famille, tout en sacrifiant l'animal aux dieux, demandait santé, richesse et autres bienfaits pour ses proches.
Retour à ... divinité
Temps qu'un citoyen doit passer à apprendre le métier de soldat. À Athènes, les garcons (éphèbes) s'enrôlaient dans l'armée pour une période de deux ans. Cette pratique existe encore dans certains pays dEurope.
Image
Regroupement de personnes vivant sur un même territoire qui se donne certaines règles afin de mieux vivre ensemble.
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Unité de mesure grecque équivalente à 192 mètres : c'était la distance des pistes sur lesquelles couraient les athlètes lors des compétitions athlétiques. L'établissement dans lequel avaient lieu les courses se nommait également un stade.
Images 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 / Ligne du temps
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Dans la Grèce antique, 10 stratèges étaient élus à Athènes pour une période d'un an, période pendant laquelle ils devenaient les dirigeants militaires de la cité.
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Pierre en forme de cyclindre qui, une fois assemblée l'une par dessus l'autre, forme le corps vertical d'une colonne ou le fût.
Édifice religieux construit pour honorer les divinités.
Retour à ... acropole ... agora ... Parthénon ... Phidias
Ce temple de style ionique fut construit de 425 à 405 av. J.-C. en l'honneur d'Athéna, déesse de la victoire et protectrice d'Athènes. Le mot grec Niké veut dire victoire doù le nom de la célèbre compagnie de vêtements-sport NIKE.
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Petite pièce quelconque (débris) en poterie sur laquelle on écrivait lors des votes à l'eclésia.
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Emplacement extérieur composé d'une scène au sol entourée de gradins surélevés en forme de demi-cercle. On appelait la scène "l'orchestre" puisque c'est à l'intérieur de celle-ci qu'évoluait le choeur.
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Retour à ... acteur ... choeur ... comédie ... tragédie
Pièce de théâtre d'origine grecque qui traite de sujets sérieux et angoissants et où les humains sont confrontés à un destin tragique.
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Temps d'arrêt demandé lors d'une guerre pour diverses raisons, comme par exemple lors d'une cérémonie, d'une fête religieuse ou des Jeux Olympiques.
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Organisme d'un l'État qui sert à rendre justice. À Athènes, les archontes étaient les magistrats qui s'occupaient du tribunal des causes criminelles (Aréopage). Le tribunal de l'Héliée, quant à lui, était ouvert à tous et jugeait la plupart des procès.
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Somme d'argent payée à un autre état en signe de dépendance.
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C'est sur sa flotte de navires, les trières, que reposait la puissance d'Athènes. En effet, les trières doivent leur nom aux trois rangées superposées de rameurs qui les composent. Ces bateaux athéniens étaient des vaisseaux de guerre utilisés contre leurs ennemis perses. Les trières, étroites, mesuraient 40 mètres de long et étaient manoeuvrées par 170 rameurs. Munies de voiles, elles étaient légères et rapides pour l'époque.
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Système économique par lequel les biens et services sont échangés contre d'autres biens et services.
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Vêtement de base de l'habillement grec, la tunique était un tissu constitué de deux pièces rectangulaires assemblées que l'on enfilait autour du corps et que l'on attachait à la taille.
Régime politique par lequel un homme seul règne par la force et par la peur qu'il exerce sur la population. En Grèce ancienne, les tyrans étaient des politiciens qui avaient pour objectif de remplacer les rois afin d'établir un régime plus juste.
Savoir plus / Ligne du temps / Texte d'époque
Suite de mots assemblée et mesurée selon certaines règles.
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Action de voter, de donner sa voix dans une élection pour soutenir un représentant politique.
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Société grecque SAVOIR PLUS
Dans la Grèce ancienne, chaque cité-état importante possédait son acropole, colline abrupte qui servait de refuge en cas de danger. Les acropoles les plus importantes étaient celles d'Athènes, d'Argos et de Corinthe (Acrocorinthe). La plus célèbre était, sans aucun doute, l'acropole d'Athènes. De prime abord, l'Acropole d'Athènes était une forteresse où l'on tenait le trésor de la ville. Mais après que la ville eût été saccagée par les Perses entre 490 et 479 a.n.è., elle changea de fonction en devenant un lieu de culte. C'est à Périclès, grand magistrat démocratique de l'époque, que l'on doit l'acropole telle qu'elle fut connue sous ses plus belles heures de gloire. C'est lui en effet qui fit construire les nombreux temples de l'Acropole pour fournir du travail à la population. La colline sacrée d'Athènes a été depuis célèbre pour ses monuments religieux. Parmi ses plus imposants temples ressortent le Parthénon, monument érigé à la gloire d'Athéna la déesse protectrice de la ville, l'Érechthéion qui aurait été édifié pour honorer Athéna et Poséidon (dieu des mers et des cours d'eau), ainsi que le temple d'Athéna Niké érigé après sa victoire sur les Perses.
Les acteurs qui jouaient des comédies ou des tragédies dans les théâtres grecs étaient toujours de sexe masculin. Grâce à leurs masques, les acteurs pouvaient incarner plusieurs personnages. Les masques possédaient une grande ouverture formant la bouche afin de pouvoir bien projeter la voix des acteurs. Habituellement, ils étaient au maximum trois acteurs à jouer dans une représentation théâtrale.
À Athènes et à Rome, la plupart des esclaves étaient des gens capturés lors des guerres, des criminels ou des enfants nés de parents esclaves. Quelquefois, ce n'était que des bébés abandonnés qui s'étaient retrouvés entre les mains d'un marchand d'esclaves. Une fois vendu sur la place publique, un esclave devenait la propriété de son maître. Dans les pires conditions, un esclave se retrouvait à peiner dans les mines ou dans les carrières de la cité. Dans les meilleures, il pouvait parfois occuper un poste important (banquier, capitaine) et épargner suffisamment pour racheter sa liberté (affranchissement). Les affranchis étaient des hommes non-citoyens, mais considérés libres. Ce n'était pas le cas des esclaves. Cependant, les esclaves étaient rarement salariés et le travail qu'ils accomplissaient rapportait beaucoup à leurs maîtres. Sans cette abondance d'esclaves et d'ouvriers bon marché qui faisaient rouler l'économie, Athènes et Rome n'auraient pu être aussi prospères et puissantes.
L'alphabet phénicien (fin du IIe millénaire a.n.è.), composé de vingt-deux lettres, est la source de tous les alphabets anciens et actuels. Ainsi, l'alphabet grec tire ses racines de celui des Phéniciens qui ont été les premiers à élaborer un système de communication écrit à partir des sons du langage. Cependant, l'alphabet grec différait de celui des Phéniciens parce qu'il comprenait une nouvelle sorte de lettres : les voyelles. En effet, l'alphabet phénicien n'était composé que de consonnes. En plus d'avoir ajouté de nouvelles lettres, les Grecs ont changé l'orientation de la lecture et de l'écriture des lettres : contrairement aux Phéniciens qui écrivaient de droite à gauche, les grecs écrivaient de gauche à droite, tout comme nous. L'alphabet que nous utilisons a donc été fortement influencé par celui des Grecs. L'alphabet grec, qui comprenait 24 lettres, était enseigné aux garçons lorsqu'ils allaient à l'école. Quant aux filles, aux femmes et aux esclaves, bien peu d'entre eux savaient lire et écrire puisqu'ils n'étaient pas admissibles à l'école. Par la suite ce système d'écriture s'est répandu dans toute l'Europe et les Romains se sont inspirés des tracés grecs pour arriver à l'alphabet latin (26 lettres). En somme, l'alphabet est donc le système d'écriture le plus simple qui soit et le plus démocratique puisqu'il ne demande qu'un apprentissage léger. Nous avons juste à penser aux 700 signes hiéroglyphiques que les scribes égyptiens devaient apprendre!
Cette charrue primitive qui servait à labourer les terres est encore utilisée aujourd'hui dans certains pays. En effet, la scène du paysan en train de labourer avec un araire tiré par des boeufs se déroule encore quatre mille ans plus tard dans l'Égypte d'aujourd'hui.
Au 5ème siècle av. J.-C., Athènes est une ville prospère avec une économie florissante, toujours en expansion. La puissance de sa flotte n'est plus discutée et elle est fortement appuyée sur les autres cités-états qu'elle contrôle. La marine marchande d'Athènes tire d'ailleurs plusieurs de ses ressources à mêmes ses colonies et cités-états. Les marchandises les plus importées à Athènes, sont le cuir de Sicile (Italie), l'étain de Bretagne (ouest de la France), les teintures et l'encens de Syrie (Asie occidentale), les céréales (blé, orge) de Sicile, d'Égypte, de la Crimée (presqu'île d'Ukraine) et de la mer Noire, le maquereau de Hellespont (détroit de Turquie), le cuivre de Chypre (ouest de la Syrie), l'ivoire et le tissu d'Afrique, le bois de Macédoine (se situant au nord de la Grèce), les tapis de Carthage (Afrique), le papyrus et les voiles d'Égypte et le boeuf de Thessalie (région de Grèce). En retour, Athènes exportait des produits tels des bijoux, des olives et du raisin, des métaux ainsi que de la poterie.
Depuis le VIe siècle a.n.è., les Grecs exportèrent tout autour de la Méditerranée une grande quantité de vases en céramique illustrant diverses scènes de la vie athénienne. Au pied de l'Acropole, dans le quartier du Céramique, les potiers s'adonnaient à leur art sur ce support peu coûteux et fort répandu. Malgré cela, il ne reste aujourd'hui que très peu d'exemplaires de ces superbes créations artistiques principalement à cause de la fragilité du matériel utilisé.
Les stratèges, les archontes, les juges et les bouleutes constituaient quelques exemples de charges publiques effectuées par un nombre restreint de citoyens à l'époque à Athènes.
Au 5e siècle avant J.-C., la Grèce ne formait pas un pays unifié comme c'est le cas pour l'Égypte des pharaons. En effet, elle était divisée entre petites unités distinctes appelées cités-états. Le territoire de celles-ci ne dépassait à peine la campagne environnante d'un village ou d'une cité. Ces différentes cités étaient considérées comme des États puisqu'elles possédaient une organisation politique, sociale et culturelle très propre à chacune d'elles. Cette grande indépendance des unes envers les autres occasionnera plusieurs conflits. La première des cités-états grecques qui apparue fut celle d'Athènes. C'est ainsi qu'Athènes occupa une grande place dans l'histoire occidentale puisqu'elle est devenue le symbole même de la civilisation grecque.
Comme il fallait être un adulte mâle (c'est-à-dire avoir 18 ans) né de père et de mère athéniens pour être un citoyen, les femmes, les filles, les esclaves et les métèques étaient éloignés du pouvoir, laissant ainsi le contrôle de la cité-état dans les mains d'une minorité. Or, sur une population d'environ 400 000 habitants dans l'Attique, les esclaves comptaient près de 175 000, les métèques 70 000, 150 000 personnes incluant les citoyens, les femmes et les enfants. À la lueur de ces chiffres, les avantages revenaient donc à une minorité d'individus, les citoyens, qui comptaient près 40 000 hommes.
Grands navigateurs, les Grecs fondèrent tout autour de la mer Méditerranée plusieurs colonies et comptoirs avec lesquels ils entretenaient des liens économiques. Trois principales raisons expliquaient la mise sur pied de ces colonies : la surpopulation des villes occasionnée par une grande poussée démographique en Grèce; des citoyens ou étrangers maltraités qui partaient à la recherche d'un monde meilleur ou une guerre entre deux cités-états poussant les habitants à émigrer. Les premières colonies grecques ont été implantées en Sicile (Italie) et en Asie Mineure (Turquie) pour se répandre ensuite à l'ensemble de la Méditerranée et à la mer Noire. Ces colonies étaient pour la plupart des répliques des cités grecques, perpétuant ainsi la culture et la civilisation grecque. Afin d'assurer les liens commerciaux entre la Grèce et ses différentes colonies, une flotte marchande se développa bientôt. Grâce à sa nombreuse population, Athènes devint vite le centre de commerce le plus important de la région.
Aristophane (448-380) est sans contredit le plus célèbre auteur de comédies à l'époque de la Grèce classique.
compétition sportive (Jeux Olympiques) :
C'est en Grèce, en 776 av. J.-C., que les Jeux Olympiques ont pris naissance. Ces premiers Jeux étaient d'abord et avant tout une fête religieuse pour les Grecs. Ainsi, ils étaient célébrés sur une période de cinq jours durant lesquels on faisait une trêve d'un mois entre les cités-états. C'est à Olympie (ville du Péloponnèse), située à l'ouest de la Grèce, que se tenaient les Jeux Olympiques. Ils se déroulaient l'été, et ce à tous les quatre ans. Nombreux étaient les Grecs qui venaient y assister. Tout comme aujourd'hui, plusieurs types de compétitions agrémentaient les Jeux. Les épreuves comprenaient entre autres le pentathlon, les courses à cheval, la boxe, la course à pied, le lancement du javelot et du disque, le saut en longueur et la lutte. Certaines de ces épreuves se déroulaient dans des stades. D'autres, comme pour les courses à cheval, se pratiquaient dans des hippodromes. On y retrouvait également des concours publics d'orateurs et de poètes. Tout à l'exemple de nos athlètes victorieux, les gagnants aux Jeux Olympiques devenaient des célébrités en Grèce puisqu'en remportant la couronne d'olivier de la victoire, ils recevaient présents et honneurs.
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Le mot démocratie puise son origine de deux mots grecs : démos qui signifie peuple et kratein, diriger. En effet, il signifie "pouvoir par le peuple", ce qui indique que les citoyens ont un grand rôle décisionnel à jouer dans leur système politique. À Athènes, chaque citoyen était le représentant du peuple. Ainsi, tous et chacun avaient l'opportunité d'aller s'exprimer librement devant l'assemblée du peuple et de défendre ses idées. C'est le peuple, et non les dirigeants, qui avait invariablement le dernier mot sur les décisions importantes à prendre concernant la cité-état. Cependant, la démocratie athénienne avait toutefois ses limites. En effet, seuls les citoyens avaient le privilège de pouvoir participer activement à la vie politique d'Athènes et de voter : les femmes, les étranger et les esclaves en étaient exclus. À la base, la structure démocratique athénienne est divisée en trois organes politiques: l'assemblée, le conseil et la magistrature. L'Assemblée, aussi appelée "ecclésia", permettait aux citoyens de discuter de la politique et des lois et de voter. Cette assemblée se déroulait 40 fois par année sur la Pnyx, une colline près de l'Acropole. Comme tous les citoyens ne pouvaient être présents, la loi exigeait un minimum de 6000 citoyens pour débuter la rencontre. Cette pratique athénienne pourrait facilement être comparée à nos députés à l'Assemblée nationale : le Conseil des cinq cents, ou la " boulê ", avait pour rôle de préparer les projets de lois et d'assurer leur exécution. Pour faire partie de ce conseil, 500 citoyens étaient tirés au sort, pour une période d'un an. Finalement, la magistrature se composait des neuf archontes qui s'occupaient des fêtes religieuses et du tribunal de l'Héliée ainsi que de dix stratèges, principaux magistrats, qui s'occupaient de la vie militaire.
L'usage de la monnaie à des fins commerciales s'est répandu à partir du 6 ème siècle a.n.è. Parce qu'elle avait suprématie sur le trafic maritime grâce à son imposante flotte de trières et grâce à sa population plus nombreuse, Athènes imposait aux autres cités-états grecques de la "ligue de Délos" (regroupement de cités grecques menacées par les Perses) l'utilisation de sa monnaie lors des grosses transactions. La monnaie athénienne, appelée le "décadrachme" (valeur équivalente à 10 fois celui d'un drachme), était en partie fabriquée d'argent en provenance des mines du mont Laurion (dans l'Attique). Sur la pièce était frappée la chouette, oiseau symbole associé à la déesse Athéna, patronne de la cité. Comme Athènes était un centre de commerce par excellence, le décadrachme était très recherché par les commerçants. Pour répondre à un besoin, certains commerçants se spécialiseront bientôt dans les échanges de monnaie; on les appellera des changeurs.
L'ecclésia, ou l'assemblée, était une immense rencontre en plein air des citoyens d'Athènes dans le but de défendre leurs intérêts, de discuter de différents projets de lois et de voter ceux-ci. Ces assemblées se tenaient quarante fois l'an sur la colline du Pnyx qui pouvait accueillir jusqu'à 25 000 personnes. Chaque rencontre devait nécessairement regrouper 6000 citoyens au minimum à défaut de ne pas avoir lieu. Même si le devoir de tout citoyen était de s'occuper des affaires de l'État, plusieurs d'entre eux n'avaient pas le temps ou encore l'intérêt pour ce genre d'activité. Le principe de l'assemblée des citoyens était simple : sur une plate-forme, les plus habiles orateurs s'exprimaient sur les différents points à l'ordre du jour. Les différents candidats essayaient ainsi de convaincre l'auditoire de leur point de vue et ainsi gagner leur vote. Si tous les citoyens présents à l'ecclésia pouvaient monter sur la tribune et s'exprimer librement, ce ne sont que les meilleurs orateurs qui savaient capter l'attention de la foule.
Plus que quiconque avant eux, les Grecs cherchaient à "savoir", à trouver des réponses rationnelles aux questionnements de l'homme. Dans son fourmillement et son expansion, Athènes devint vite le centre des idées. Nombreux étaient les philosophes installés à Athènes. Pensons à Anaxagore, né vers 500 a.n.è., ami de Périclès et maître d'Euripide, à Démocrite, né vers 460 a.n.è. qui inventa la notion d'atome, à Héraclite, à Socrate (470-399 a.n.è.) fondateur de la philosophie et à son célèbre disciple Platon (428-344 a.n.è.). C'est ce même Platon qui a ouvert une école de philosophie à Athènes et qui s'est évertué par la suite à perpétuer les méthodes de son ancien maître Socrate : enseigner en posant des questions à ses élèves. Dans leur recherche de la vérité, les Grecs ont mis bien des vérités à jour : pensons au théorème mathématique de Pythagore, à la théorie d'Anaximandre selon laquelle la terre était ronde puis aux règles du raisonnement et de la logique en philosophie.
Les guerres médiques débutèrent lorsque les colonies grecques d'Asie mineure se révoltèrent contre les Perses. Darius, roi des Perses, décida de les punir. Les colonies grecques demandèrent donc l'aide des cités-états grecques. Alors, Darius porta la guerre sur le continent puisqu'il voulait conquérir la Grèce et étendre son empire à l'ensemble de l'Europe. Athènes s'illustra en battant les Perses à Marathon (victoire sur terre en 490 a.n.è.). Dix ans plus tard, Xerxès, fils de Darius, décida de venger l'affront de son père. Athènes s'illustra une fois de plus en battant les Perses à Salamine (victoire sur mer en 480 a.n.è.). Bateaux et argent furent réunis dans le combat contre les Perses qui s'acheva par un traité de paix entre les deux peuples. En effet, les guerres médiques se terminèrent en 479 a.n.è. avec la bataille de Platées à l'avantage des Grecs. Par la suite, pour se défendre contre une éventuelle menace perse, les Grecs se regroupèrent et formèrent la "ligue de Délos". Athènes, qui maîtrisait maintenant îles et cités grecques entrèrent bientôt dans un long conflit contre Sparte d'où elle sortit perdante: la guerre du Péloponnèse.
guerre du Péloponnèse et ligue de Délos :
Suite aux guerres médiques opposant les Grecs aux Perses, une alliance (ligue de Délos) fut mise sur pied entre 150 cités grecques en 476 a.n.è.. Au début de cette association militaire, l'argent accumulé (trésor de Délos) se trouvait sur l'île de Délos, mais fut par la suite apporté à Athènes (454 a.n.è.) afin de reconstruire et embellir l'Acropole. En effet, les trières servaient donc aux Athéniens à collecter l'argent envers les autres cités-états. Cette situation poussa certains membres de la "ligue de Délos", qui n'avait plus sa raison d'être, à se révolter contre Athènes qui était devenue la seule à administrer l'Attique et qui leur réclamait un tribut. Ce refus de payer les sommes d'argent demandées par Athènes occasionna la guerre du Péloponèse (431 à 404 a.n.è.). Ce conflit, qui opposa Sparte à Athènes pour la suprématie du monde grec, se termina lorsqu'Athènes fut obligée de signer une paix qui la dépouilla de son empire.
Définitions (Guerre du Péloponèse et ligue de Délos)
C'est à l'intérieur du gynécée que l'Athénienne passait le plus clair de son temps. Tout au long de leur enfance et de leur vie, les filles de familles athéniennes n'avaient pas les mêmes droits et privilèges que leurs frères (éducation des garçons). Pendant que ces derniers quittaient le gynécée à l'âge de sept ans pour aller à l'école, les jeunes filles y demeuraient souvent jusqu'à leur mariage (entre 14 et 16 ans) avec un homme plus vieux. Les mères devaient préparer leurs filles à leurs rôles futurs: être une bonne épouse, une bonne mère et une bonne maîtresse de maison. Pour cela, les filles apprenaient très tôt (sept ans) à tisser, à filer, à cuisiner, à tenir maison, à diriger les esclaves, à élaborer un budget mais rarement à lire et à écrire. Ne pouvant jamais sortir seule, à moins que ce ne soit pour aller puiser de l'eau, la femme grecque était synonyme d'obéissance, de discrétion et de soumission face aux hommes.
Les Grecs vénéraient, outre les divinités, des hommes extraordinaires ayant accompli des exploits : les héros. Habituellement, les héros étaient de grands guerriers qui luttaient contre des monstres, tel Thésée, le vainqueur du Minotaure et roi légendaire d'Athènes. Selon la légende, Thésée réussit à tuer le Minotaure, qui se trouvait à l'intérieur d'un labyrinthe, puis trouva son chemin pour en ressortir grâce au fil d'Ariane, amie du héros. La ville d'Athènes ne fut donc plus obligée de livrer quatorze jeunes garçons et jeunes filles au monstrueux Minotaure de Crète.
Entourée de grands murs, Athènes était une véritable forteresse. En cas d'invasion, la cité pouvait facilement survivre grâce à son port, le Pirée, qui était relié à la ville par une route également entourée de murs. Au fil des années, tout un peuple d'artisans et de commerçants s'était installé au Pirée pour faire des affaires. Le commerce florissant d'Athènes attirait de nombreux artisans ayant une spécialité bien propre : le travail du bronze, du bois ou de l'or, la peinture, la poterie, les chaussures et le textile. Les produits retrouvés au marché étaient donc très diversifiés. Débordant d'animation, le Pirée recevait marchands et marchandises en provenance de tout l'empire. Ses marchés et boutiques étaient les hôtes de plusieurs visiteurs et acheteurs. Nombreuses étaient les transactions importations/exportations (balance commerciale) qui s'y faisaient.
L'importante différence d'âge entre les époux renforçait et perpétuait les rôles de chacun au sein du couple et de la société grecque. Ainsi, les femmes et les esclaves accomplissaient les tâches routinières de la société pour permettre aux hommes de se consacrer plutôt à la guerre, à la politique et de fréquenter l'agora. L'Athénienne étant la gardienne du foyer familial, elle se devait de rester à la maison. L'Athénien pour sa part avait plutôt un rôle public : levé tôt, il passait l'entière partie de sa journée à l'extérieur du domaine familial. Il se consacrait aux affaires, selon sa richesse ou son métier, marchandait et flânait à l'agora, fréquentait le gymnase, sans oublier les bains publics. Enfin, les rôles étaient bien déterminés puisque les femmes étaient limitées dans leur déplacement.
Comme le "vrai" citoyen grec devait principalement se dévouer à la guerre, à l'athlétisme, à la politique et à la philosophie, le commerce et l'artisanat étaient surtout laissés aux "metoikoi", c'est-à-dire aux étrangers. Ces derniers n'avaient pas d'instruction, n'avaient pas la permission de voter, ni même celle de posséder des terres. Il ne leur restait alors que le commerce pour vivre, contrairement aux citoyens qui vivaient des revenus de leur ferme.
La réponse du dieu à la question qu'on lui posait se faisait d'une manière mystérieuse. Par exemple, à Delphes, la pythie, ayant mâché des feuilles de laurier, était installée au-dessus d'une crevasse d'où sortaient des vapeurs volcaniques et elle entrait en extase. Elle répondait aux questions des clients par des paroles incohérentes et par des sons inarticulés que les prêtres traduisaient en vers.
Les Athéniens croyaient fermement aux vertus de la démocratie, "le gouvernement du peuple, par le peuple". C'est d'ailleurs pourquoi ils ne laissaient jamais un citoyen devenir assez puissant pour prendre le contrôle de la cité-état, risquant ainsi la fin de la démocratie. Pour protéger le peuple, les nominations aux postes de magistrats se faisaient par élection ou tirés au sort et ce n'était que pour une période d'un an. Après leur mandat, ils devaient rendre compte de leur administration au public qui jugeait leur travail. Lors d'un vote populaire, les gens inscrivaient sur des tessons de poterie (portant le nom "d'ostraka") le nom d'un quelconque citoyen qu'ils croyaient devenu trop ambitieux, mettant ainsi en danger l'essence même de la démocratie. Le personne ayant le plus de votes contre elle était alors frappée d'ostracisme, c'est-à-dire qu'elle devait s'exiler de la ville pour une période de dix ans.
La façon dont les noms de familles se transmettent actuellement dans nos sociétés modernes s'inspire du patronyme de l'époque.
Le plus bel exemple de pays formant une péninsule est sans contredit l'exemple de la Grèce et de l'Italie. C'est pour cette raison que celle-ci constitue un pays ayant des côtes très découpées. Cette proximité de la mer a favorisé l'alimentation et les déplacements des anciens Grecs. En effet, le peuple grec était un peuple de marins: c'est par la navigation que les Grecs pouvaient augmenter les maigres revenus que la terre donnait. Ils pouvaient donc aller acheter (importation) ou vendre (exportation) divers produits avec les pays et les colonies grecs autour de la Méditerranée.
Voiciquelques exemples de politiques impérialistes : Athènes exerça son influence sur plus de 150 cités-états grecques lors de la mise en place de la ligue de Délos ; Rome, ayant conquis presque tous les peuples du bassin méditérranéen, imposa sa loi sur plus de 40 provinces conquises qui formaient l'Empire
Les grandes réformes agraires avaient pour but d'aider les paysans à mieux vivre. On en trouve des exemple durant l'Antiquité en Grèce et à Rome, en Europe durant le Moyen Age et encore aujourd'hui dans certains pays pauvres. Pour protéger les petits paysans contre l'appétit féroce des gros propriétaires terriens, l'état se doit de voter des lois.
C'est lors des fêtes athéniennes données en l'honneur du dieu Dionysos, la divinité du vin, que le théâtre a vu le jour. En effet, pendant les célébrations religieuses de janvier et de mars, des pièces étaient jouées. Le théâtre, bâti à ciel ouvert et à flanc de colline, permettait une bonne visibilité en plus de porter les voix extraordinairement bien. Le théâtre étant très populaire, le public venait nombreux aux représentations en plein air. Lorsqu'ils étaient mécontents de la pièce qui se déroulait sous leurs yeux, les membres du public jetaient des objets sur les acteurs, comme de la nourriture ou des pierres. La liberté de parole était donc de mise. Les auteurs aussi profitaient de cette liberté en écrivant des comédies qui se moquaient aussi bien des dieux que des dirigeants de la cité ou du public lui-même. De plus, certains auteurs écrivaient des tragédies afin de traiter de sujets angoissants, où l'homme se trouve confronter à un destin incontournable.
Eschyle (525-456 a.n.è.) écrivit les premières grandes tragédies, tandis que Sophocle et Euripide réalisèrent leurs oeuvres à la fin du 5e siècle a.n.è.
Lors de la période de la Grèce archaïque (VIIIe-VIe a.n.è.), chaque cité-état était administrée par des chefs de clan qui exploitaient les richesses de la terre sans se préoccuper des conditions de vie des paysans. Ce régime produisit des mécontents et s'écroula lorsque commençèrent les premières vagues de colonisation tout autour de la Méditerranée. Suite à des crises politiques, des hommes politiques prirent le pouvoir par la force ou la ruse afin de défendre l'intérêt des paysans exploités par les riches propriétaires des terres. Il est à noter que ces tyrans ne doivent pas être confondu avec nos dictateurs modernes puisqu'ils permirent l'installation de la démocratie en Grèce.